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Un restaurateur expérimenté, engagé et impliqué dans son milieu

L’amour de la restauration a ramené Patrick Madore dans sa région

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22 avril 2016
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Guy Latour
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Par Guy Latour, Journaliste

À l’aube de son 30e anniversaire de naissance, Patrick Madore possède déjà beaucoup d’expérience dans le domaine de la restauration.

Ce n’est pas par hasard si le jeune homme originaire de Côteau-du-Lac, est devenu, en compagnie de membres de sa famille, propriétaire du restaurant Pacini de Vaudreuil-Dorion à l’automne 2014.

« Mon grand-père a été le fondateur de la caisse populaire de Côteau-du-Lac alors que ma grand-mère travaillait au magasin général de son père », s’est rappelé Patrick lors d’une entrevue à Néomédia Vaudreuil-Soulanges.

Dès l’âge de 13 ans, il fait ses premiers pas dans le domaine de la restauration à « La soupe à Papa ». « Un peu plus tard, j’ai travaillé pour un service traiteur de Valleyfield, « Le joyeux Gaulois ». C’est là que j’ai eu la piqure de la restauration grâce à Isabelle et sa mère Ghislaine Guibord », ajoute M. Madore.

Alberta

À sa troisième année d’études collégiales, il effectue un stage au Fairmont Le Château Montebello.  Il s’occupe de l’administration en cuisine.  « Je travaillais 50 heures par semaine en plus d’aller deux jours à l’université. Disons que mes heures de sommeil étaient comptés », a-t-il ironisé.

À l’université, il fait un stage au Fairmont Chateau Lake Louise, en Alberta.  De retour au Québec, il travaille comme assistant-gérant des opérations banquets au Fairmont Tremblant.  

Il reçoit, par la suite, une offre pour participer à une restructuration au Fairmont Chateau Lake Louise.  Durant deux ans, il gère jusqu’à cinq restaurants.

À la fin de 2010, il revient pour de bon au Québec.  Il fait son entrée au réputé Fairmont Reine Élizabeth de Montréal où il devient gérant des opérations de la restauration « Je gérais de 80 à 200 personnes selon la période de l’année en plus de participer aux projets spéciaux », ajoute Patrick Madore.

Moins de deux ans plus tard, il reçoit une offre pour aller travailler en Arizona.  Mais le projet avorte en raison de problèmes administratifs.  « C’est alors que j’ai constaté que j’avais besoin d’un nouveau défi. Je voulais avoir mon propre restaurant.  J’ai commencé à faire des démarches et j’ai eu des discussions avec deux autres chaînes de restaurants », explique le jeune homme d’affaires

À la fin de 2012, il rencontre des gens de Pacini. Il a eu un coup de foudre pour cette entreprise qui correspondait à ses aspirations.  Le 28 octobre 2014, lui et ses co-actionnaires ont ouvert leur restaurant sur le boulevard de la Gare à Vaudreuil-Dorion.

« C’est ma région. C’est un marché que l’on a ciblé en raison de sa clientèle, de son développement  et de son multiculturalisme », mentionne Patrick Madore.

Malgré quelques difficultés normales lorsqu’un commerce ouvre, le Pacini Vaudreuil-Dorion a apporté les correctifs nécessaires et est aujourd’hui bien installé dans la région.

Pour M. Madore, il est important de s’impliquer dans sa communauté. De par le programme « Pour l’amour des gens », à l’achat d’une lasagne bolognaise, un montant d’un dollar est versé à la Fondation des enfants de Vaudreuil-Soulanges.  En 2015, une somme de 5615$ a été amassée durant l’année.  

De plus, en février dernier, 300 personnes ont participé au brunch de la Maison de la Famille de Vaudreuil-Soulanges.  L’expérience a été un franc succès et pourrait être répétée l’an prochain.

Il a su développer une clientèle fidèle. « Dans les prochains mois, nous travaillerons afin de développer des soirées-thématiques ainsi que des 5 à 7.  On veut que les gens nous adoptent pour leur déjeuner, leur dîner d’affaire, leur 5 à 7 entre amis, leur souper en famille ou les accompagné dans leur fin de soirée.  Pacini c’est l’amour de la table et des gens autour », a-t-il conclu.

 

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