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Cuisiner de la texture

durée 08h00
7 octobre 2023
duréeTemps de lecture 3 minutes
Par
V.I.V.R.E. & Grandir Autrement

À l’approche de l’Halloween, il allait de soi que cette chronique était tout à fait à propos. Que ce soit pour les plus petits comme les grands, la cuisine est un endroit qui réunit une famille. Un lieu accessible, d’échanges et de partages. Généralement, nous nous retrouvons pour apprécier de bons repas cuisinés avec amour, pour en goûter, sentir et admirer les assiettes. La famille peut aussi se réunir pour expérimenter des recettes amusantes. En fait, il est intéressant de tenter de nouvelles expériences et faire un mélange de différentes textures et attraits visuels.

Le fait de travailler de la texture est rassembleur et crée de superbes liens affectifs tout en travaillant la sensibilité que chacun peut avoir, sans négliger cette compétence de l’autonomie résidentielle : cuisiner.

En effet, apprendre à gérer l’inconfort face à certains aliments, leurs différentes textures, les couleurs et même les odeurs, est un incontournable. Apprendre à reconnaitre ses sensations intérieures et extérieures pour mieux décoder son corps face à ce défi est fort pertinent. Cet espace d’expérimentation commun peut même devenir un moment de ressourcement partager. Faire – est une force de méditation particulière. Lorsque l’on «met la main à la pâte», le lien psychomoteur est actif permettant à notre esprit de se libérer de ses ruminations et d’accueillir l’émotion vécue. C’est tout l’impact des processus en séquence.

Plus nous reconnaîtrons l’impact de nos inconforts, plus nous développerons des moyens d’autorégulation face à notre sensibilité, et plus ils seront fonctionnels et intégrés à un mode de vie sain. D’autant plus, qu’il est bien plus intéressant de cuisiner en famille, car le processus devient plus sécurisant, mais nous permet aussi de partager nos similitudes et différences. Soyez à l’écoute de vos propres sensations et réflexions afin d’être un modèle d’ouverture et de partage. Par exemple, on pourrait ouvrir la bouteille d’huile d’olive, la sentir, indiquer que vous aimez l’odeur, mais que cela vous pique le nez. Ici cela implique que l’inconfort physique n’a pas d’impact sur l’intérêt du produit. Ou encore, démontrer le modèle de gestion. En exemple, je pétris la pâte à pain, mais je n’aime pas le froid humide que cela laisse sur mes mains, mais c’est tellement bon du pain maison, je vais rapidement me laver les mains ensuite. Verbalisons ce que nous ressentons et stimulons l’intérêt tout en se rappelant que personne n’a une liste d’épicerie avec que des items à cinq étoiles de préférence.

Finalement, puisque nous arrivons graduellement à l’Halloween, il peut être pertinent de vous mettre ensemble au défi de trouver des recettes pour vos convives de la fin de semaine. Une petite recherche sur Pinterest pourra assurément vous faire découvrir de nouveaux éléments pour vos recherches et même déterminer les ingrédients et textures que vous souhaitez cuisiner.

Ah oui, j’oubliais ! Cuisiner de la texture n’implique pas que des éléments que nous pouvons manger. On peut aussi créer des activités intéressantes : peinturer avec de la poudre de Jello, la fameuse glue qui s’étire, de la pâte à modeler, de la colle farineuse, sans oublier nos charmantes citrouilles.