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Des outils qui font leur temps

durée 08h00
9 septembre 2023
duréeTemps de lecture 4 minutes
Par
V.I.V.R.E. & Grandir Autrement

Le Temps n'est plus ce qu'il était ; les secondes se veulent premières, et les heures se font la guerre. Quelles perspectives avons-nous personnellement de ce à quoi devrait ressembler le temps qui s'écoulent jour après jour?

Ce temps, ces heures, ces minutes, ces secondes, nous semblent trop souvent interminables dans la gestion des défis, mais d’autre part, il se bouscule à notre porte et nous laisse avec l’impression que nous sommes en manque lorsque nous réalisons que le temps
passe trop vite...

Quel sens donnons-nous à la maxime : Ça prend du temps pour faire du temps?

Pour quelle raison cette expression nous enrage-t-elle au simple fait de l'entendre ou de la lire? Peut-être vous sentez-vous bousculer, voir étouffer par les commentaires que tous se permettent de vous dire en lien avec le temps qui passe. Il n’est pas encore propre? Quand est-ce qu’il va comprendre? Pourquoi est-ce si long… et bien d’autres.

Tout le monde a son mot à dire et il faut être capable de faire le tri entre les éléments véhiculés par tous et chacun. Chaque personne doit apprendre à vivre avec 52 semaines dans une année et 24 heures dans une journée. Très souvent, cet élément nous fait peur. Comment pouvons-nous utiliser cette variable à notre avantage?

Les signes du temps sont nombreux et très évidents dans la nature : Un coucher de soleil, les astres ou les saisons marquent les époques, les jours et les années. De même, il existe pour notre
quotidien, une grande multitude d'outils de gestion du temps pour nous et pour nos enfants.

Afin de bien les utiliser, il faut les comprendre et connaitre leur utilité. C’est alors que leurs mises en place deviennent beaucoup plus simples et efficaces.

Les fonctions sont multiples; que ce soit en guise de rappel, de gestion du rythme ou encore pour signifier la fin d'une activité, chacune des fonctions a son importance et son implication dans le processus de gestion des défis du quotidien.

Attention, le temps est un indicateur et n’est pas un moyen qui sert à la punition. Il doit être utilisé avec la notion d'auto-contrôle de l'individu qui l'utilise, d'où l'expression de gérer son temps.

Il faut l'organiser, le séquencer, le programmer, l'anticiper et le prévoir. En utilisant ces outils, nous devons nous poser les questions suivantes : Que souhaitons-nous permettre à long terme ou que souhaitons-nous obtenir?

Si vous n'avez pas de réponses à ces questions, reprenez vos observations, notez-les et faites un tableau ou une image de vos objectifs. Vous pourrez les analyser et les décrire clairement afin de façonner le comportement souhaité.

De plus, vous devez savoir que certains outils auront un temps d'utilisation restreint, c'est donc pour cette raison que vous devez prévoir l'évolution de votre outil et mettre en micro-étapes votre objectif à atteindre.

En effet, lorsqu'on planifie la mise en place de l'outil, on réfléchit aux variables externes, on choisit une situation spécifique et surtout, tel que mentionnée précédemment, on micro gradue nos objectifs.

Personne n'a l'énergie d'escalader l'Everest en une seule journée!
Nous pourrions être tenté de nous dire : « Manipuler le temps, ça me sert à quoi? Après tout, c'est mon enfant qui a des défis? » Utiliser le temps comme pédagogue sert à enseigner à votre enfant l'autonomie et la discipline personnelle.

À long terme, cela sera bénéfique pour vous car cette gestion du temps vous permettra à coup sûr de sauver de l'énergie et de diminuer vos implications verbales. Tout cela implique un travail et de l’investissement dans une gestion émotionnelle grandissante.

Voici une petite note à moi-même que je vous partage et que je dois me rappeler de temps à autres:

Quand je cours partout et que je suis stressée et désorganisée, mon enfant m'observe, absorbe mes émotions et apprend inévitablement de moi.

L'anticipation de l'évolution du temps nous permet entre autre de gérer les émotions. Quelles soient positives ou négatives, elle nous amène à contrôler notre rythme vers des activités autonomes.

Attention, une anticipation trop en détails peut créer exactement l'effet inverse. Que cela se fasse par un horaire à l'objet, un dispositif visuel quelconque ou sous forme d'agenda, l'outil doit correspondre à l'individu qui l'utilise.

Le principe de gestion du temps, n'est pas un concept à généraliser à tous les membres d'un groupe. En exemple, je me citerais moi-même que je ne suis pas passé à la technologie de Google agenda.

Pour moi, même si c'est ce qu'un maximum de gens utilise, cela ne me convient tout simplement pas. Cet outil a tendance à me rendre plus anxieuse en raison d’une mauvaise expérience où j'ai perdu tous mes données.

Par contre, à contre-courant, si quelqu'un prenait le temps de m'enseigner les options, de m'indiquer comment sécuriser mes données pour ne pas les perdre, cet outil, si j'en crois les commentaires, serait assurément le plus complet pour moi.

Ce que j’aimerais qu’on retienne de cet article, c'est qu'un outil (Time timer, minuterie, sablier etc) pourrait ne pas être fonctionnel à un moment de notre vie, mais qu'il pourrait devenir MON essentiel à un autre moment de mon parcours.

Enseigner l'utilisation d'outils ça ne se fait pas en criant :«ciseaux». Lorsque l'on navigue dans les troubles neuro-développementaux depuis des années, une règle tacite existe. Il faut en moyenne deux à trois semaines pour considérer une intervention efficace ou inefficace.

C'est donc pour cette raison que l’on doit bien définir les variables du temps pour déterminer nos propres trucs et astuces.

Horaire ou Le début de la fin. Votre base de gestion. Quelle soit de haut en bas, de gauche à droite, à l'objet, en mot, dans un agenda. Intégrez un horaire 2 à 3 items à la fois est un essentiel.

La durée: time-timer, sablier, système quatre-quart. Énoncez/visualisez vos attentes, vos conditions. Indiquez la fin et ce qui devra se passer après. Cela permet de s'organiser et d'anticiper la fin de quelques choses ainsi que d'ajuster notre rythme. De rentre le processus cognitif autonome.

Le rythme: la poule-minuterie, le métronome, les applications de séquences visuelles automatiques, time-tracker. Des outils pour gérer le temps mais mettre l'emphase sur les fonctions exécutives. On cherche à créer un rythme, une spontanéité de réflexion, un rappel.