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Au nom de la santé ; l'optimisme, ça s'apprend ! (partie 2)

durée 16h38
22 novembre 2016
Sophie-Pascalle Collin
duréeTemps de lecture 3 minutes
Par
Sophie-Pascalle Collin

Au nom de la santé ; l'optimisme, ça s'apprend ! (partie 2)

Par Sophie-Pascalle Collin, Msc.D, N.d, T.hyp, TMC, CYT

 

Bien que nombre d’études commencent à démontrer son efficacité, il est tentant, en effet, de la percevoir comme une résurgence de la pensée magique, prêts à croire que tout ira toujours mieux dans le meilleur des mondes, pour peu qu’on s’en persuade. Cependant, reste qu’il faut se rappeler que l’optimisme protège l’organisme. Et que le lien qui unit bonheur, santé et bonne humeur dépend avant tout du sens profond que nous donnons à notre vie – une quête que ne saurait satisfaire la seule recherche de bien-être égoïste. Profiter des bienfaits de l’optimisme ne va pas sans exigence ni responsabilité. Quant à l’optimisme excessif, prudence : imaginer sa réussite peut conduire à relâcher son effort, et donc à l’échec.

 

Cela demande selon lui de privilégier trois attitudes mentales qui fondent notre équilibre, trois véritables piliers de notre santé.

 

La fluidité.

C’est l’atout primordial. Elle favorise la circulation de l’information, permet l’harmonisation des différentes dimensions de notre être – garantie d’une bonne santé. Perdez votre fluidité, par exemple votre capacité à mettre en mots vos sensations physiques et vos ressentis émotionnels, et vous risquez de provoquer ou de favoriser l’apparition de troubles bien connus, souvent qualifiés de psychosomatiques, genre ulcère de l’estomac, asthme, eczéma ou autres maladies chroniques.

 

Seulement voilà ! La fluidité ne se commande pas – ce serait comme vouloir se forcer à être naturel. Suivons le sens de l’évolution, partons du corps. Il faut apprendre à le délier, le détendre, pour libérer les sensations et, du coup, les émotions qui y sont enfouies. Et, seulement alors, mettre des mots sur ce que nous expérimentons. Des études montrent que le simple fait de respirer profondément et de mouvoir son corps rééquilibre le fonctionnement du cerveau, en particulier la balance entre les émotions négatives (peur, colère, anxiété…) et les émotions positives (joie, enthousiasme…). »

 

La confiance.

Envers la vie comme à soi-même, elle est une aptitude indispensable. Mais difficile : une bonne part de notre personnalité s’est au contraire forgée en réponse à des peurs venues de notre éducation ou de mauvaises expériences. Pour être fluide, il faudrait apprendre à reconnaître ses défenses et les peurs qui se cachent derrière, choses que nul n’aime affronter de face ! Comment faire ? On devine la réponse : le corps, bien sûr !

Wilhelm Reich [psychiatre autrichien] et Alexander Lowen [psychothérapeute américain disciple de W. Reich] ont montré depuis longtemps que nos peurs et nos défenses engendrent une contracture musculaire, une contention physique. D’où l’intérêt d’adjoindre une pratique corporelle comme le yoga à tout travail psychanalytique, psychothérapeutique ou de coaching.

 

La cohérence.

Fluidité et confiance demandent une certaine cohérence, entre les intentions, les pensées, les paroles et les actes. La vie semble réclamer cette cohérence pour pouvoir se manifester et se déployer pleinement. On le voit au niveau biologique : dès que tout est en cohérence, la vie prolifère. Si quelque chose d’incohérent s’insinue dans le système, tout s’effondre. C’est la même chose pour les humains, les sociétés, les civilisations. Être à l’écoute objective de soi permet de détecter nos tricheries… Or la vie nous demande de ne pas tricher. »


Pensée positive, mode d'emploi

C’est une attitude qui repose sur le principe selon lequel tout individu possède un riche potentiel qu’il doit apprendre à utiliser et à développer :

• en combattant la tendance à la dévalorisation de soi, à l’anxiété et au pessimisme ;

• en s’entraînant méthodiquement à se mobiliser en vue d’objectifs clairs et précis, à percevoir le futur avec confiance et à visualiser de façon créatrice les résultats espérés. »

 

Namasté

 

 

 

 

 

  1. R.McCraty, R.T. Bradley, D. Tomasino, The Resonant Heart, At the Frontiers of Consciousness Dec. 2004-Feb. 2005 ; No. 5 :15-19

  2. Finniss DG, Kaptchuk TJ, Miller F, Benedetti F (2010) Biological, clinical, and ethical advances of placebo effects. Lancet 375: 686-695. doi: 10.1016/S0140-6736(09)61706-2

  3. Neurobiologicl Mechanisms of the Placebo Effect, F. Benedetti, et al., The Journal of Neuroscience, 9 November 2005, 25(45) : 10390-10402. doi: 10.1523/JNEUROSCI.3458-05.2005

  4. KIRSCH, IRVING, SAPIRSTEIN, Listening to Prozac but hearing placebo : a meta-analysis of antidepressant medication, Prevention & Treatment, juin 1998, 1(1).

 

Sophie-Pascalle Collin

Docteure en Métaphysique Appliquée, Naturopathe diplômée, Technicienne en médecine énergétique chinoise, Thérapeute énergétique certifiée, Professeure d’Ashtanga et de Kundalini yoga certifiée, Technicienne en hypnose, Maître Reiki

Site Web: http://medecineenergetiqueorchidee.com/#sthash.YTC7ambl.xzQjdU37.dpbs​

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