La députée de Salaberry-Suroît est confiante
Voie maritime: la grève dans l'attente d'une entente équitable
C’est ce dimanche 22 octobre à 0h01 que les employés de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) ont déclenché une grève. Celle-ci fait suite à des négociations non concluantes entre le Syndicat et la partie patronale.
Par voie de communiqué, la présidente nationale d'Unifor, Lana Payne, s'est dite déçue que l'employeur n'ait pas réussi à faire bouger les choses au cours des deux derniers jours.« Cette impasse est extrêmement regrettable, mais nos membres restent déterminés à obtenir un accord équitable. »
Rappelons que Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada et représente 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie. Le syndicat défend tous les travailleurs et leurs droits, lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et s'efforce de créer des changements progressifs pour un avenir meilleur.
Un avis de grève de 72 heures a été officiellement déposé le 18 octobre et, malgré des efforts de négociation soutenus, aucune résolution n'a été trouvée avant l'échéance de samedi 23 h 59.
Le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier, a souligné la persévérance du comité de négociation envers le dialogue constructif et a déclaré : « Nous avons négocié de bonne foi jusqu'au dernier moment, mais nous ne pouvons pas permettre que les droits des travailleuses et travailleurs soient compromis. Nous restons ouverts à la discussion et espérons que l'employeur reconsidérera sa position pour le bien de tous. »
Le salaire demeure le principal point de désaccord entre les travailleurs et la partie patronale. Celle-ci accuse le Syndicat de demander des augmentations inspirées de celle obtenue dans l’industrie automobile sans tenir compte du fait qu’à la Voie maritime, les salariés n’accusent pas de retard sur l’inflation.
De son côté, la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille est confiante. « Cette semaine, j’ai rencontré le syndicat des travailleurs et un représentant de la Voie maritime. Les deux parties veulent en arriver à une entente négociée, ce qui est dans l’intérêt de tous. La négociation de bonne foi permettra de trouver une solution durable. »
Pour sa part, Manufacturiers Exportateurs du Québec (MEQ) a publié aujourd’hui la déclaration suivante concernant le déclenchement de la grève des employés de la Voie maritime du Saint-Laurent :
« Ce conflit de travail va fortement affecter nos entreprises. Il s’agit d’une autre interruption au cœur de la chaine d’approvisionnement et c’est l’ensemble des manufacturiers du Québec qui est encore une fois pris en otage. La voie maritime est l’artère économique principale du Québec et de l’Est du Canada. Nous encourageons les parties impliquées à négocier une entente dans les plus brefs délais afin de mettre fin à cette situation », précise Véronique Proulx, présidente-directrice générale de Manufacturiers Exportateurs du Québec.
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