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Alexandre Leduc vivra son rêve aux côtés de son père Guy

Régates de Valleyfield: à quelques jours d'une première présence pour un pilote d'ici

durée 18h00
13 juillet 2022
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Caressant depuis longtemps le vieux rêve d’être l’un des pilotes à prendre le départ aux Régates de Valleyfield, Alexandre Leduc pourra enfin le réaliser cette fin de semaine.  Devant sa famille, dont son papa Guy Leduc, ses collègues de travail, ses amis et des milliers d’admirateurs, il s’élancera sur le circuit en classe 2.5 litres.

« Je suis plus qu’excité. Ce sera la première fois que je serai derrière le volant d’une régate sur le circuit de Salaberry-de-Valleyfield. C’est un beau rêve qui se réalise pour moi. Je peux déjà prédire que ce sera fou », lance Alexandre Leduc, la nouvelle recrue qui est née, réside et travaille à Salaberry-de-Valleyfield.

Une première étape : acquérir une embarcation

Celui qui en est à une première présence sur le circuit de la Ligue de Régates d’Hydroplanes a dû franchir deux étapes avant de pouvoir vivre son rêve. La première a été de faire l’acquisition d’une embarcation. « La plupart des bateaux présents sur le circuit son la propriété de la HRL, mais certains appartiennent aux pilotes ou aux équipes de course. C’est mon cas. J’ai acheté ce bateau à la famille d’un pilote qui est malheureusement décédé cet hiver. J’ai dû rencontrer, à deux reprises, la HRL pour m’assurer que tout était en règle avant de pouvoir m’inscrire comme pilote officiel sur le circuit cette année», raconte-t-il.

Une fois cette étape complétée, le Fat boy a officiellement reçu le feu vert pour s’élancer au départ du circuit.

La seconde étape franchie par le nouveau pilote a eu lieu à la Cité-des-Arts et des Sports de Valleyfield dans les derniers mois. « Nous avons eu une courte formation visant à nous faire pratiquer nos techniques pour s’extirper d’une embarcation qui chavire. On nous place dans un cockpit, dans la piscine, et on doit en sortir. C’est un bon exercice de mise en contexte pour nous préparer en cas d’accident », ajoute-t-il.

Vivre son rêve aux côtés de son père

Amateur de courses d’hydroplanes depuis sa jeunesse, Alexandre Leduc a la chance de pouvoir compter sur le soutien de son père Guy pour vivre son rêve. « Il est copropriétaire de l’embarcation et il est aussi passionné que moi. Plus jeune, il a été dans l’escouade nautique de sauvetage qui visait à porter assistance aux pilotes impliqués dans des embardées. Il est aussi trippeux que moi. C’est la première fois que l’on collabore ensemble sur un aussi gros projet », précise-t-il en ajoutant que ses parents l’ont toujours soutenu dans le passé notamment lorsqu’il jouait au hockey.

Bien conscient des risques de ce sport, comment se sent Guy lorsqu’il voit son fils filer entre 150 km et 160 km heure sur le circuit? « C’est certain qu’il était un peu nerveux lors de ma première course, mais les risques sont diminués dans ma classe de course et la coque de mon embarcation est assez épaisse et renforcie. Ça aide à le rassurer.»  

Un loisir motivé par la passion

Pour le Campivallensien, les Régates sont une passion qui s'est transformée en loisir. « Je travaille à temps plein la semaine chez JR Mécanique à Salaberry-de-Valleyfield. Les fins de semaine, je participe aux épreuves de la HRL aux États-Unis et au Canada. C’est vraiment la passion qui me motive et non pas l’aspect financier de ce passe-temps », confie-t-il.

Ayant trois courses à son actif jusqu’à présent, comment se sent-il quand il prend place dans sa cabine de pilotage? « C’est un feeling incroyable et tellement dur à décrire. L’adrénaline est au sommet quand tu es huit de large à courser pour la première place. Je tombe vraiment dans une bulle dans ces moments-là. Pourtant, ça n'est jamais arrivé jusqu’ici», image celui qui a terminé en troisième position dans sa classe lors de sa plus récente course à Brockville, en Ontario.

Est-ce que la pression est plus élevée pour les Régates de Valleyfield vu son statut de pilote local? « J’essaie de ne pas trop y penser (rires) et de faire comme si c’était une course comme les autres. Mais il y a une certaine nervosité, car beaucoup de gens que je connais seront dans les gradins. J’espère de faire bonne figure.»

Quelle idée a-t-il de la fin de semaine parfaite? D’abord, selon lui, la météo doit être coopérative sur le plan du vent. « Dans le virage ouest du circuit, les rafales peuvent vraiment faire la différence. Ensuite, j’aimerais finir toutes mes courses, ne pas avoir de punition et évidemment monter sur le podium», exprime-t-il.

En terminant quel conseil souhaite-t-il partager avec les jeunes passionnés de Régates qui aspirent un jour à intégrer la confrérie des pilotes? « Croyez en votre rêve, mais gardez en tête que ça coûte cher. Faites-le par passion et non pour l’argent. L’an prochain, il y aura une classe junior aux Régates de Valleyfield, ce sera une bonne porte d’entrée sur le circuit. Aux États-Unis, cette classe existe depuis très longtemps et on peut savoir quels pilotes en sont issus grâce à leur expérience et leur savoir-faire. Le prix est abordable et ça permettra de vivre une course de l’intérieur », conclut-il.

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