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Selon un récent rapport déposé par le gouvernement du Québec

La moitié des écoles primaires du CSSVT est en état élevé ou très élevé de dégradation

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10 juillet 2022
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Ventilation inadéquate, manque d’espace, fenestration à changer, toiture à refaire, bref, plus de 50% des écoles du Québec sont en piètre état. Certains établissements primaires de Beauharnois-Salaberry ne font pas exception.

Selon un récent rapport déposé par le Gouvernement du Québec, sur les 28 écoles primaires administrées par le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tissersands, 14 sont cotées D ou E. Selon le système de classification gouvernemental, les lettres C, D et E servent à identifier les bâtiments ayant un niveau, modéré (C), élevé (D) ou très élevé (E) de dégradation.

Construits pour la plupart dans les années 1960 et 1970, les établissements arrivent à la fin de leur vie utile.

Voici les institutions scolaires qui figurent dans ce palmarès :

Note D :

Sacré-Cœur (285 rue Alphonse-Desjardins, Salaberry-de-Valleyfield);

Saint-Jean (9 rue Académie, Howick);

Omer-Séguin (12, St-Thomas, St-Louis-de-Gonzague);

Notre-Dame-du-Rosaire (8 rue Bridget, Ormstown);

Note E :

Saint-Urbain (9 rue de l’École, Saint-Urbain-Premier);

Centrale Saint-Antoine-Abbé (4110 de l’Église, Franklin);

Des Jeunes-Riverains (1545 route 132, Saint-Anicet);

Saint-Étienne (426 rue de l’Église, Saint-Étienne-de-Beauharnois);

Saint-Eugène (415 rue Dufferin, Salaberry-de-Valleyfield);

Notre-Dame-de-la-Paix (222 rue Principale, Beauharnois);

Jésus-Marie (25 Saint-Joseph, Beauharnois);

Saint-Paul (205 rue Edmour-Daoust, Beauharnois);

Notre-Dame (15 rue York, Huntingdon);

Montpetit (57 rue Wood, Saint-Chrysosytome);

Des établissements qui demeurent sécuritaires

Par courriel, le directeur des Services du secrétariat général et des communications du Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands, Luc Langevin, affirme que « bien que la cote de vétusté puisse paraître élevée, les établissements du CSSVT demeurent sécuritaires et propices aux apprentissages des élèves. »

Il précise que de 2017 à 2021, soit au cours des cinq dernières années, le CSSVT a effectué des travaux à la hauteur 44,3 millions de dollars dans 40 bâtiments, et ce, sans oublier les deux agrandissements d’école réalisés qui ont nécessité des investissements de plus de 9 millions chacun.

Ces agrandissements ont touché les écoles primaires Omer-Séguin de Saint-Louis-de-Gonzague et Des-Jeunes-Riverains de Saint-Anicet. « Cet été, des travaux sont planifiés dans 19 écoles du CSSVT pour une valeur de plus 11,7 millions de dollars », mentionne-t-il sans toutefois préciser les écoles ciblées.

Il indique aussi que le Plan annuel de gestion des investissements publics en infrastructures est préparé à partir des données saisies par le réseau scolaire au sein d’un nouvel outil de gestion des infrastructures. Au cours des dernières années, ce plan a fait l’objet d’une vaste opération d’inspection en tenant notamment compte d’une nouvelle méthodologie uniformisée. « 90 % des bâtiments scolaires ont fait l’objet d’une nouvelle inspection à l’aide de cette approche commune et comparable. En dressant un portrait juste de l’état des infrastructures scolaires, une stratégie d’investissements est mise de l’avant par le Ministère et le réseau scolaire afin de s’attaquer de façon optimale à la vétusté physique des bâtiments », écrit-il.

Il terminant en soutenant que « le Ministère et le réseau font preuve de vigilance afin d’assurer la santé et la sécurité des élèves et du personnel scolaire malgré la vétusté physique d’immeuble scolaire.  Lorsqu’une situation nécessite des actions à court terme, celles-ci sont posées pour assurer la sécurité du bâtiment. Le Ministère et le réseau travaillent en étroite collaboration à cette fin.»

Le ministre Roberge réagit

Questionné par Néomédia, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, se dit confiant pour l’avenir des écoles du Québec.

« Ça me dit [ces données] qu'il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais j'aimerais apporter un bémol à ce sujet-là. Les indices de vétusté sont calculés en fonction des travaux à faire pour ramener le bâtiment à l'état neuf, s'il y a 10, 15, 20% de travaux à faire. Sous notre gouvernement, c'est 240 millions $ qu'on a mis en quatre ans pour rénover les écoles. Je ne parle pas des agrandissements ici, seulement des rénovations. Sous le gouvernement précédent, c'était moins de 110 (millions). On a plus que doublé les montants. Donc, va falloir continuer de le faire. Moi j'ai confiance qu'on est en train de les retaper nos écoles », a-t-il répondu.

Rappelons que les écoles Omer-Séguin et Des Jeunes-Riverains on fait l’objet dans les dernières années de travaux importants nécessitant des investissements de plusieurs millions de dollars. Une nouvelle école primaire a aussi été annoncé cette année du côté de Salaberry-de-Valleyfield.

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