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Elections provinciales - Beauharnois

Entrevue audio avec Claude Reid (candidat CAQ dans Beauharnois) - Episode 2/2

durée 17h00
14 juillet 2022
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Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste
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Dans le cadre des élections provinciales du 3 octobre prochain, Néomédia vous propose de faire plus ample connaissance avec celui ou celle qui souhaite vous représenter à l'Assemblée nationale pour les quatre prochaines années. 

Aujourd'hui, entretien avec Claude Reid, l'actuel député de Beauharnois, qui, il y a quelques jours à peine, a annoncé qu'il sollicitera un deuxième mandat, toujours sous les couleurs de la Coalition Avenir Québec (CAQ).

Seconde partie de notre entrevue. Claude Reid y développe ses projets sur les grands sujets de Beauharnois (l'Hôpital du Suroît, les transports, le logement) ainsi que sur les enjeux nationaux comme le pouvoir d'achat.

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Quel bilan faites-vous de votre premier mandat ?

Claude Reid: C'est intéressant parce qu’on a fait une publication tout récemment pour parler du bilan. Et puis vous savez, ça va vite, que ça soit vous, que moi... Quand on regarde, on fait un billet de notre carrière d'une certaine façon, puis on prend un certain recul pour dire « mon Dieu à la fois, ça va vite ». 

Mais on a fait des choses dans notre, dans notre courte carrière. Des fois, c'est juste de prendre un crayon, puis de l'écrire. Et on se dit, « en fin de compte, j'ai fait des choses ». 

J'ai été élu le 1er octobre 2018. Si je me suis présenté en politique, c’est parce que ce comté avait été fortement négligé par le précédent gouvernement. Alors, si on regarde la situation depuis le 1er octobre 2018 huit, je pense qu'il y a des choses qui ont passablement bougées dans le comté.  Juste au niveau des investissements dans les écoles qui ont été réalisés : il y a ici l'agrandissement de l'école secondaire de la Baie Saint François, où on l'a ou on a juste un montant de près de soixante millions qui ont été investis.  On double la superficie de l'école. Il y a l'agrandissement de l'école primaire sur l’ile Gonzague. On parle d'un montant de dix millions de dollars. Et il y a aussi, une annonce qui a été faite tout récemment :  la construction de nouvelles écoles dans le secteur grand Ile, un secteur qui est en pleine croissance où il y a des besoins. Et ce ne sont que quelques exemples. 

Juste mention également de route 201, qui part du fleuve jusqu'à la 530 qui nous qui nous branchent sur la route 30 où il y avait depuis l'ouverture de l’A30 en 2011, on avait un volume de camions lourds qui contournait le péage. En moyenne, on avait 3500 à 4000 camions par semaine. On parle de camions de 53 pieds qui passaient sur une artère qui n'est pas faite pour ça, avec des feux de circulation. D’ailleurs on a des photos d’avant qu'on fasse ce changement, où  il y avait un kilomètre à  un kilomètre et demi de camions qui se suivaient, les uns derrière les autres de telle façon qu’ils bloquaient carrément l'artère. 

Alors ça, en 2018, pendant la campagne électorale, plusieurs personnes de l'opposition disaient « Ben non. Il n’y connaît rien au contrat avec l’A30. Il ne sera pas capable de changer ça. » Et on l'a fait. Depuis le 1er juillet deux mille à 2021, il y a une interdiction de circulation pour les camions en transit sur cette artère de 7h le matin à 19h le soir. Et je vous dirai que c'était un soulagement pour la population parce que les personnes qui voulaient revenir à la maison après le travail qui devait suivre ces camions, à la queue leu leu, ça pouvait  prendre une demi-heure à trois quarts d'heure avant d'arriver chez eux. C'était l'enfer. 

Et ça, ça rien coûté.  Quelques pancartes à chaque bout de la route, un petit peu de publicité auprès de l'association des camions et on a réglé le problème. Et ça, ce n’est pas grand-chose, mais pour les citoyens, c'est énorme.

Parlons aussi de la santé. L'hôpital du Suroît, c'est un des enjeux pour lesquels je me suis impliqué en politique en 2018. Alors, bien entendu, dès 2019, on a immédiatement entrepris un travail : on a pris connaissance de l'ensemble des dossiers. On a réussi. Je me suis battu et je me bats encore. Ça va toujours être un enjeu pour faire en sorte que l'Hôpital du Suroît puisse demeurer où elle est actuellement, qu'on puisse conserver des soins de santé et de soins de proximité pour notre population.

Avec le temps, avec le travail qui a été fait, on a réussi. Tout récemment, on a annoncé un investissement de près de 250 millions qui comprend l'agrandissement (en fait la construction de nouvelles urgences). Avec des rénovations à l'intérieur de l'hôtel, certaines rénovations qui ont été entreprises tout récemment. Et il y a un volet aussi qui touchent à et à la structure extérieure de l'hôpital. Ce qui est ce qui est la date des années 80. Il y a des problèmes de fissures dans les murs extérieurs, alors il faut changer ça. Ça, ça va aussi donner un nouveau look à l'hôpital, car  cette portion-là, ce n'est pas ce qu'il y a de plus beau. Alors ça va « repimper » l'hôpital. 

Puis quand il y a du neuf, du nouveau, ça fait aussi en sorte que le personnel est attiré. Ça a un pouvoir d'attraction. Et puis aussi le personnel qui travaille est heureux parce qu'il travaille avec du neuf et des nouveaux équipements.
Alors ça, c'est des petites choses qu'on a fait là depuis le 1er octobre 2018. Et puis je dois vous avouer que quand je regarde ça, quand je vois qu’on a investi près de 500 millions de dollars dans la communauté,  on est fier.


Justement, j'aimerais qu'on revienne un petit peu sur le sujet de la santé et sur la question de l'Hôpital du Suroît. Vous les rangez au rang des satisfactions, et pourtant, ça reste un facteur d'inquiétude dans la population. Il y a notamment la perspective de fermetures de services qui seraient à terme transférés vers le nouvel hôpital de Vaudreuil-Soulanges.
Qu'en est-il ? Au regard de ce que la pandémie a révélé en termes de carences et les difficultés des services de santé, est-ce bien raisonnable de réduire les services rendus à l'hôpital du Suroît ? 


Claude Reid: Vous l'avez mentionné dans votre introduction, la pandémie à changer les choses.

Il y a la pandémie qui nous a amenés à un nouveau regard sur la façon de donner des soins, des services de santé et une population. Ça, c'est un des éléments. 

Deuxième élément : La pandémie aidant, Il y a un exode de Montréal vers les banlieues. On parle de la Montérégie Ouest et surtout de la Rive Sud (Beauharnois, Salaberry-de-Valleyfield, Châteauguay...). Cela entraine une croissance démographique importante dans la région. 

Donc si la pandémie qui nous a permis d'avoir un constat brutal sur la situation dans les services de santé au Québec, dans la région ici, la croissance démographique fait qu’en plus, ça nous donne aussi des outils pour pouvoir revoir la façon de faire les choses. Et c'est là qu’on se situe actuellement. 

Alors oui, on a annoncé des investissements qui sont justifiés parce qu'on a une urgence ici, qui est trop petite. On doit l'agrandir, y annexer aussi des services supplémentaires. 

Au niveau du Suroît et de la région, il y a quand même beaucoup de choses qui ont bougé depuis 2018. Parce que quand on est arrivé, c'était quasiment une fin de non-recevoir. On a changé les choses. On a fait des changements à l'administration du CISSS Montérégie Ouest. Il y a une nouvelle équipe qui est en place. Il y a eu un intérim avec Madame Lise Véro qui a demandé qui a demandé à ce qu'un nouveau plan clinique organisationnel soit entrepris. On est là-dedans actuellement.

Donc, ce que ça nous donne comme outil, c’est un portrait de la situation au niveau démographique, des conditions socio-économiques de la différence des différentes régions Montérégie ouest (on parle de Vaudreuil-Soulanges,  Châteauguay, Salaberry-de-Valleyfield, une partie du Haut-Saint-Laurent..). Ça nous dit, ça ressemble à quoi en 2022 ? On est là, et ça, ça va nous donner les outils pour revoir ou modifier la carte des services, des soins de santé, en Montérégie Ouest. Alors oui, je suis confiant et je suis content de ce qui a été fait. Mais il y a encore du travail à faire. Et l'étude qui est en cours actuellement, qui va être devrait être rendue public et présentée en novembre prochain, va être un premier portrait de la situation. À partir de ça et avec le plan que le ministre Dubé a déposé au printemps, on va être en mesure d'avoir un portrait de la situation, d'ajuster en conséquence sur les soins service de santé en Montérégie Ouest, et notamment dans le Suroît. 


Au moment où on se parle. François Legault, le Premier ministre, est avec tous les autres Premiers ministres du Canada et, conjointement, ils sont en train de demander des transferts en santé bien plus importants de la part du gouvernement fédéral. Au-delà de Beauharnois, quelle est la vision de la coalition Avenir Québec en termes de politique de santé sur les quatre prochaines années ? 

Claude Reid:. Je vous dirais qu’il y a deux choses. Tout d’abord il y a le document de Monsieur Dubé qui a été déposé au printemps. Puis, actuellement, on travaille sur un programme politique, un programme électoral qui va être dévoilé prochainement. Mais notre intention, c'est de faire en sorte que tout le monde ait accès à des soins et des services de santé de qualité au Québec. Ça, c'est l'objectif premier. 

Justement, dans un spot publicitaire, Dominique Anglade promet, en cas d'élection, un médecin de famille pour chaque Québécois. Pensez-vous être en mesure de faire la même promesse ?

Claude Reid: On a le plan qui a été déposé par Christian Dubet au printemps qui répond à cette question là. Et ce qu'on souhaite, c'est qu’un Québécois puisse avoir accès à un professionnel de la santé rapidement. Vous savez, l'enjeu que l'on a, et on le vit ici au Suroît, c'est qu'à partir du moment où vous avez une coupure au doigt, vous allez à l'urgence. Et on vient congestionner l'urgence. Alors c'est ça qu'il faut revoir. Si vous avez une coupure ou une otite, vous n’avez pas besoin d’aller à l’urgence.  Il faut voir une infirmière spécialisée qui peut être juste la porte à côté.

Alors c'est tout ça qu'il faut revoir pour désengorger les urgences et ainsi donner davantage de possibilités ou d'accessibilité à nos citoyens. Leur donner davantage accès à des professionnels de la santé, c'est vers ça qu'on s'en va.


Autre sujet majeur pour Beauharnois :  le transport. Sujet d'autant plus intéressant que sous cette mandature, vous êtes également Adjoint parlementaire auprès du ministre des Transports.  Selon vous, quels sont les enjeux pour Beauharnois en matière de transport ? 

Claude Reid: En matière de transport, on est chanceux, car n'a pas d'enjeu de congestion routière. Alors l’enjeu, c'est d'assurer la sécurité, une certaine fluidité. Le meilleur exemple qu'on a, c'est avec le boulevard Monseigneur ou la route 201. ça, c'était un parfait exemple pour trouver un équilibre ou de faire en sorte qu'il y ait une meilleure fluidité pour les citoyens de la place.

En fait, notre territoire, on va dire comme ça où notre route, elle était bloquée par des camionneurs qui venaient d'ailleurs. Alors donc ça, on l’a réglé de cette façon-là. 

Il y a un autre enjeu qui touche peut-être moins le citoyen, c'est le port de Valleyfield pour lequel on a fait des annonces en 2019. C’est quelque chose dont je très fiers, parce que mon père en était président à une certaine époque et du fait que j'étais conseiller municipal, j'avais connaissance du l'importance de cette infrastructure chez nous. Il y a un enjeu ici. Un agrandissement d'un quai pour assurer à la fois qu'on puisse recevoir davantage de bateaux et également, travailler sur des projets pour décongestionner les routes, avec les camions.

Là bien entendu, on parle du comté, mais on parle aussi en dehors du comté. C’est un dossier sur lequel on travaille. C'est ce qu'on appelle le « courte distance » ou le cabotage. Par exemple, pour partir de la côte nord plutôt que prendre des camions, on est capable de prendre des bateaux. Des petits bateaux, pour transporter des minerais, de l'acier, puis les amener au port de Valleyfield. Ensuite ça peut repartir par bateau, en camion ou en train vers d'autres destinations. 

Alors l'objectif c’est ça. C'est de décongestionner les routes, d'enlever des camions sur la route. Et ainsi, on réduit les émissions de gaz à effet de serre. On réduit ça et on trouve un moyen alternatif.  Et ça, ce n’est pas un enjeu, mais c'est un dossier sur lequel on travaille, qui devient un enjeu d'une certaine façon pour la pérennité du port de Valleyfield. Donc c'est un dossier sur lequel on travaille actuellement.  Je vous dirais qu’en termes de transport, c'est ce qu’on vit localement actuellement.


Est-ce que vous souhaitez développer l'offre de transports en commun ? 

Claude Reid: Oui bien oui, on y travaille. Je parlais d'exode de Montréal vers les banlieues, du développement. C’est ce que j’appelle le bouclage de la Montérégie Ouest. 

Il y a eu développement à Vaudreuil-Dorion, de Vaudreuil-Soulanges. Il y a du développement du côté de Saint-Constant, Candiac et  Châteauguay. Maintenant ça s'en vient dans Valleyfield. Donc c'est un peu le bouclage de la Montérégie Ouest.  Et avec ce qui a été mis en place au cours des dernières années (par exemple le Cégep de Valleyfield qui a un satellite à Saint-Constant et à Vaudreuil), il y a des enjeux de transport.  Parce que, dans la façon de faire actuellement le circuit qui existe pour aller vers Montréal date. je prenais le même bus, il y a très très très longtemps, et depuis ça n'a pas changé. On part de Valleyfield, on fait la vieille route et on se rend au métro Angrignon, ce qui n'est pas le plus le plus efficace. Deux heures, juste pour se rendre au centre-ville, c’est un non-sens. 

Avec l'arrivée du REM sur la Rive sud, il va y avoir aussi un déploiement qui va faire en sorte qu'on est capable de mieux desservir l'axe Est-Ouest. Actuellement, pour quelqu'un de  Châteauguay qui doit aller étudier au Cégep de Valleyfield de Saint-Constant, il doit passer par Montréal.Alors là, on est en train de travailler avec EXO pour s'assurer qu'il y ait du transport qui puisse faire Valleyfield-Chateauguay-Beauharnois vers l'Ouest en passant par Saint-Constant, puis s'en aller vers éventuellement vers le REM. 

Mais déjà là, il y a des choses qui se travaillent actuellement pour une petite portion Châteauguay-Saint-Constant, incluant Sainte Martine. 


Vous en avez parlé Il y a tout ce phénomène d'exode qui a des implications en termes de transport et qui a également des implications en termes de logement. L'une des conséquences du phénomène a été d'accentuer la pénurie de logements abordables dans la région de Beauharnois. Qu'est-ce que vous proposez pour résorber la situation ? 

Claude Reid: Il y a plusieurs annonces qui ont été faites par ma collègue, la ministre Laforest, pour donner un coup de main au logement social. Il y a déjà des choses qui ont été faites.

Si on prend dans le compte ici, il y a quand même trois résidences qui ont été construites au cours des dernières années. Puis il y a de l'argent qui était et qui est disponible pour répondre à ce besoin-là.

Mais il faut aussi comprendre qu'on a vécu avec la pandémie. Une situation particulière où il y a eu un exode rapide. Ça ne s’est pas fait sur dix-quinze ans. Ça s'est fait en moins d'un an ! On est arrivé avec du monde qui arrivait de Montréal ou d'ailleurs qui construisait ou qui achetait des maisons. Et à la vitesse qui est allée, on n'était pas en mesure de répondre à l'offre.
Je vais vous donner le meilleur exemple :  sur l’ile Gonzague, on a un promoteur qui a ouvert des terrains pour la construction résidentielle. On parle d’à peu 200 portes qui étaient disponibles. On est sur l’ile Gonzague, on n'est pas dans un grand ensemble.Normalement, il faudrait se donner dix-quinze pour être capable de compléter ce beau projet. Là ça a pris deux ans ! C'est pas mal, plus vite que prévu. Alors on vient d'agrandir l'école, car l'enjeu qu'on va avoir à moyen terme, c'est que l'école, même agrandie, n’est même pas assez grande pour répondre à cet enjeu-là. Donc c'est aller très très, très rapidement. Il y a des ajustements qui sont faits actuellement puis dans la prochaine plate-forme électorale, il va y avoir des annonces qui vont être faites pour répondre au logement social et au logement abordable.


Vous l'avez dit, la ministre Laforest a fait des annonces il y a quelques jours. Ces annonces ont été fortement critiquées par Marie-Claude Nichols, la députée du canton d’à côté à Vaudreuil. Son reproche principal étant que, selon elle, les partenaires choisis par le gouvernement pour investir ne garantissent pas que les logements abordables construits le resteront dans le temps.
Ma question est donc la suivante. Ne faudrait-il pas directement créer des logements sociaux. 


Claude Reid: La question est pertinente. Il y a aussi. Il y avait un enjeu de rapidité derrière ça, et c'est pour cette raison que la ministre Laforest a modifié le programme pour répondre rapidement à la demande sur le territoire. Parce ce que construire des logements sociaux, malheureusement ça ne se fait pas en criant ciseau.

Dans certains cas, il faut être en mesure d'agir rapidement. C'est pour cette raison que le programme a été moduler pour permettre à des entrepreneurs privés, des promoteurs privés d'être capables de construire du logement abordable. Alors pour le logement abordable, si le promoteur signe une entente sur 35 ans, on est capable d'avoir des loyers abordables pendant 35 ans.

Alors donc c'est simplement une modulation qui est fait à travers les différents programmes. Et moi, je suis confiant qu'on est capable de répondre à cette situation à moyen terme. 


Le dernier volet de cet entretien que j'aimerais qu'on aborde ensemble, c'est celui du pouvoir d'achat. Et je pense qu'il résonne tout particulièrement auprès de l'ancien président de Moisson Sud Ouest que vous êtes.
Pour conterait l’inflation et la perte de pouvoir d’achat, la réponse du gouvernement a été la distribution d'un chèque de 500 dollars pour toutes les personnes gagnant moins de 100 000 dollars par an. Était-ce vraiment la meilleure solution ? 


Claude Reid: En fait, il y a eu quand même des ajustements, des contributions qui ont été faites au cours des derniers mois pour la population.
Il y a une première qui avait été faite en janvier et vous savez, ce sont des choix qui ont été faits. Et là-dessus, le ministre des Finances nous a bien expliqué l'impact d'un chèque de 500 dollars versus une baisse d'impôts. Et 100 000 dollars oui, c'est un chiffre qui qui parait impressionnant, mais il y a quand même pas mal de personnes qui gagnent 100 000 dollars sur le territoire.

Oui, il y a des gens qui ne gagnent pas cette somme-là, j'en suis très, très, très conscient. Mais aujourd'hui avec le coût de la vie, la petite famille qui a une maison qui a deux voitures, ainsi de suite, elle est frappée par l'inflation, l'augmentation du coût des denrées alimentaires et ainsi de suite. Alors la façon la plus rapide pour répondre à l'augmentation des prix, c'était remettre un chèque le plus rapidement possible. 

C'est la solution qui a été adoptée par notre gouvernement, puis qui a fait qui a fait la job dans les circonstances. Maintenant, pour la suite des choses, Monsieur Legault l'a dit, l'inflation augmente encore, se maintient quand même un niveau élevé, mais il va y avoir des ajustements qui vont être faits dans les prochains mois. Selon la situation, bien entendu et à court terme, la façon la plus rapide de réagir pour répondre à cette problématique, à cette problématique-là, c'était de verser un premier chèque de 500 dollars. 


François Legault, justement, a promis un deuxième chèque en cas de réélection, ce qui fait un petit peu polémique.
La question est la suivante est-ce que c'est une mesure qui vise à améliorer le pouvoir d'achat ou assurer une confortable réélection ?


Claude Reid: L'augmentation des prix touche tout le monde actuellement. Tout le monde est impacté par ça. Je regardais ce matin aux États-Unis où l'inflation en juin a encore augmenté. Alors c'est tout simplement pour répondre au besoin parce que la famille qui gagne 100 000 dollars ou qui en gagne moins, est impactée par l'augmentation du coût de l'essence par l'augmentation des prix alimentaires et l'épicerie.

Je pense que ce n'est pas une question électoraliste. Je pense une question de gros bon sens pour répondre à un besoin immédiat, pour aider nos citoyens et nos concitoyens au Québec. 


Ma toute dernière question, puisque le 3 octobre prochain, les Québécois vont être appelés à aller aux urnes. Que diriez-vous à un citoyen de Beauharnois qui hésite à aller voter ?

Claude Reid: Ce que je disais en 2018 je continue à le dire aujourd’hui. Je le dis encore récemment, des gens qui ne sont pas nécessairement pros Coalition Avenir Québec. Ce que je dis aux citoyens, c'est d'aller voter. C'est important d'aller voter, d'exercer ce droit à ce privilège que l'on a ici au Québec.

Il faut y aller pour que notre voix porte. C'est important. Bien entendu, si la personne ne vote Coalition Avenir Québec, moi je suis encore plus content pour assurer une continuité dans le travail qui a été amorcé au cours des quatre dernières années. Quatre années qui ont été en partie hypothéquées par la pandémie. Mais c'est important d'aller voter. 

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À lire également : 

Entrevue audio avec Claude Reid  - Partie 1

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