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Une transaction entre Saint-Étienne-de-Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield

Une deuxième vie au Québec pour un camion de pompier

durée 08h00
2 mai 2022
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Stéphane Tremblay
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Par Stéphane Tremblay, Journaliste

Un camion de pompiers trop vieux pour une caserne devient le transport « idéal » pour une autre brigade, plus petite. Cette « transaction» se passe entre les services des incendies de Salaberry-de-Valleyfield et de Saint-Étienne-de-Beauharnois. 

Surnommé amicalement par les pompiers de « garde-robe », le camion 507 de la brigade de Saint-Étienne-de-Beauharnois pouvait transporter que les habits de combat, pas les pompiers.  

« La boîte à pain », autre pseudonyme provenant du fait que le camion rouge rectangulaire servait jadis à livrer du pain aux villageois, ne dispose pas de ceinture de sécurité d’où l’interdiction de transporter des pompiers à l’intérieur. 

« Notre camion est maintenant plus spacieux, plus pratique et surtout plus sécuritaire », lance le directeur du service de sécurité et des incendies de Saint-Étienne-de-Beauharnois, Maxime Vinet.

Or, les 24 pompiers à temps partiel de cette caserne procèdent autrement grâce à cette nouvelle acquisition. Dorénavant, ils arrivent sur les lieux de l’intervention déjà habillés en pompier. Avant, les hommes arrivaient sur place et devaient rapidement aller enfiler leur habits de combat qui se trouvaient dans l’autre camion, aménagé en « garde-robe ».

« Nous étions l’une des dernières brigades de la région à fonctionner de cette manière. Nous avons installé des casiers dans la caserne et les gars s’habillent en caserne maintenant. Un changement de mœurs. Un changement de culture qui s’inscrit dans une réorganisation entamée il y a cinq ans », souligne M. Vinet.

35 000$ au lieu de 300 000$

Le prix payé pour le camion de Saint-Étienne-de-Beauharnois est de 35 000$, alors qu’un neuf aurait coûté 300 000$. La vente s'est faite de gré à gré pour ce camion qui en était à sa dernière journée d'opération avant la transaction.  

Des 50 appels d’urgence enregistrés en moyenne chaque année au service des incendies de cette localité de 800 résidents, ce camion ne « sortira » qu’une quinzaine de fois. « Pour nous, il va être bon pour les 15 prochaines années », assure le directeur Vinet.

On parle du camion de pompiers « fiable, fonctionnel et sécuritaire » pour la brigade de Saint-Étienne-de-Beauharnois, le même qui n'était plus adapté à la réalité de la brigade de Salaberry-de-Valleyfield.

En réalité. il s'agirait d'une troisième vie pour ce camion, car il appartenait à la Ville de Woodstock en Ontario avant d'être ajouté à la flotte du service des incendies de Salababerry-de-Valleyfield. 

 

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