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Travaux de décontamination prévus d'ici 3 à 5 ans

Trois écoles du CSSVT et une de New Frontiers se situent sur des terrains contaminés

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10 avril 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Quatre écoles construites entre 1894 et 1959 sur le territoire de Beauharnois-Salaberry se trouvent actuellement sur des terrains contaminés. C’est du moins ce qu’a confirmé à Néomédia le ministère de l’Éducation; instance gouvernementale responsable de la gestion des terrains problématiques.

Les écoles Saint-Eugène de Beauharnois, Omer-Séguin de Saint-Louis-de-Gonzague, Notre-Dame-de-l'Assomption de Saint-Stanislas-de-Koskta et l'Institut Gault de Salaberry-de-Valleyfield ont toutes été identifiées comme étant sur des terrains contaminés au mazout. Notons que les trois premières sont affiliées au Centre de services scolaires de la Vallée-des-Tisserands alors que la dernière est gérée par le New Frontiers School Board. 

Selon le ministère de l’Éducation, des travaux de décontamination sont prévus pour ces sites d’ici 3 à 5 ans.

« Il importe de mentionner que les écoles n’ont pas été construites sur un terrain contaminé et que cette contamination résulte d’un évènement imprévu au cours de l’usage actuel du site comme la fuite de ces anciens réservoirs (de mazout). Lors de la construction d’écoles, des tests de sols sont réalisés et si une contamination est décelée, les travaux de réhabilitation du site sont d’abord effectués selon les normes avant même les travaux de construction », explique Bryan St-Louis, responsable des relations de presse au ministère de l’Éducation.

Questionné à ce sujet, le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands précise qu'il a effectué des tests au cours des dernières années afin de connaître son passif environnemental et d’évaluer les coûts reliés aux travaux de décontaminations.

  « Dans ce contexte, une planification estimative sur trois ans a été élaborée afin d’effectuer les travaux, lesquels consistent essentiellement à creuser et retirer les sols contaminés. Nous allons réaliser ces travaux, dont les coûts sont assumés par le ministère, en tout respect des normes environnementales et sans perturber le quotidien des élèves et de nos employés. En terminant, notons que cette situation ne représente aucun danger pour les élèves, nos employés et la population », indique Luc Langevin, directeur des Services du secrétariat général et des communications au sein de l'instance scolaire. 

Des dangers pour la santé

Selon M. St-Louis, la contamination desdits sols est souvent causée par des fuites de réservoirs enfouis. Il ajoute: « un terrain contaminé ne représente pas systématiquement un risque pour la santé et la sécurité des occupants. »

Le rôle du Ministère quant à la réhabilitation des terrains contaminés consiste à encadrer les organismes scolaires en fixant des balises et en assurant le suivi des résultats. « D’ailleurs, le Ministère participe actuellement à des comités interministériels qui visent à développer des méthodes de classification des terrains contaminés en fonction de leur niveau de contamination et des risques pour la santé et pour l’environnement », ajoute M. St-Louis.

De son côté, Pascal Robineau, directeur environnement au sein des Laboratoires Montérégie, indique que « des composées volatiles dans le mazout peuvent s’infiltrer dans les bâtiments et avoir des risques pour la santé. » Parmi les symptômes souvent observés, on remarque les maux de tête, des étourdissements et parfois même des nausées et vomissements.

Soulignons que Les Laboratoires de la Montérégie inc. se sont spécialisés depuis plus de 15 ans dans le domaine de l’évaluation environnementale de site.

Comment décontaminer un terrain occupé ?

« À terme, un plan de décontamination avec des cibles à court, moyen et long terme sera dressé par les organismes scolaires. Néanmoins, en attendant les balises et orientations du plan gouvernemental en la matière, les CSS/CS continuent à réhabiliter leurs sites selon leurs propres planifications », ajoute M. St-Louis, du ministère de l’Éducation.

Pour monsieur Robineau, trois solutions sont possibles. « Nous pouvons démolir l’école, décontaminer, et reconstruire, nous pouvons également soulever le bâtiment et travailler le sol et finalement nous pouvons procéder à une décontamination in situ », explique-t-il.

Cette méthode de décontamination consiste à traiter les sols, sans excavation ni pompage préalable, via l’injection de « produits chimiques, ou biologiques, qui viennent consommer les composés organiques dans le sol », conclut M. Robineau.

 

 

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