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Ils soutiennent être victimes de propos mensongers

10 ex-pompiers de Sainte-Martine envoient une mise en demeure à la mairesse

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30 mars 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Ce mardi 23 mars, la mairesse de Sainte-Martine, Maude Laberge, a reçu une mise en demeure. Celle-ci a été acheminée par les procureurs de dix ex-pompiers à temps partiel de la Municipalité de Sainte-Martine qui ont récemment remis leur démission.

Jasmin Primeau, Rénald Daoust, Danny Daoust, Pierick Thériault, Jérémy Montpetit, Benjamin Prud’homme, Pier-Étienne Prud’homme, Pier-Luc Laberge, Sébastien Roy et Nicolas Crête ont occupé des fonctions de pompiers à temps partiel au sein de la brigade locale pendant de nombreuses années.

Voici les passages importants de la mise en demeure envoyée à la mairesse: 

Pendant 30 ans, et ce jusqu’en février 2019, le poste de directeur du Service incendie de Sainte-Martine était occupé par Bernard Mallette, un homme très compétent, rigoureux et rassembleur pour qui nos clients ont toujours voué un grand respect. Suite à son départ, Sylvain Dubuc a été nommé par la municipalité pour le remplacer le 14 janvier 2020.

Or, le climat de travail s’est grandement détérioré au Service incendie de Sainte-Martine depuis l’entrée en fonction de M. Dubuc à titre de directeur, ce qui a poussé 13 pompiers à temps partiel (dont nos clients) à remettre leur démission en à peine quelques mois, soit entre le 14 janvier 2020 et le 12 janvier 2021. L’ambiance est devenue à ce point toxique qu’une firme externe spécialisée en ressources humaines a même été mandaté pour faire la lumière sur la situation, du jamais vu dans l’histoire du Service incendie de Sainte-Martine.

Nos clients ont démissionné de leurs fonctions pour plusieurs raisons différentes, dont notamment l’absence d’écoute et de leadership, le manque de jugement lors de situations critiques, la prise de décisions douteuses et l’incompétence, tant au niveau de la gestion du Service qu’au niveau des interventions du nouveau directeur. Cette situation vous a été dénoncée ainsi qu’à la direction générale de la municipalité à plusieurs reprises avant le départ des pompiers temps partiel et le tout vous a été réitéré dans les lettres de démission qui vous ont été transmises.

Toutefois, malgré cette quasi-unanimité au sein de l’équipe de pompiers temps partiel quant aux graves lacunes de M. Dubuc et de la mauvaise orientation prise par la municipalité, laquelle met en danger la sécurité des citoyens de Sainte-Martine vu le manque d’effectifs actuel, tant vous que la directrice générale êtes demeurées sourde aux demandes de nos clients, préférant plutôt appuyer M. Dubuc sans motif valable ni réserve, et ce au détriment du Service incendie.

Cela dit, plutôt que de tenter de calmer le jeu et de trouver des solutions aux problèmes affectant la caserne, vous avez tenu des propos mensongers et diffamatoires à l’égard de nos clients, lesquels ont porté atteinte à leur réputation.

Tout d’abord, lors de la séance du conseil municipal du 12 janvier 2021, vous avez indiqué que les démissions récentes des pompiers temps partiel étaient dues à des modifications apportées au Service incendie ainsi qu’à un nouveau schéma de couverture de risques imposé par le gouvernement du Québec, et ce alors que vous savez que c’est faux. Nos clients n’ont pas remis leur démission pour ces raisons. Ces derniers étaient pleinement et sont toujours en mesure de s’acquitter de toutes les tâches qui leur étaient confiées, incluant les plus récentes comprises au schéma de couverture. Nos clients suivaient régulièrement des formations continues et des formations de spécialisation afin de maintenir et améliorer leurs compétences et connaissances. De plus, ils effectuaient beaucoup de prévention auprès des citoyens de la municipalité.

Puis, lors de l’assemblée du conseil municipal du 9 février 2021, vous avez faussement affirmé que la démission de nos clients était liée à de prétendus ultimatums donnés par la municipalité pour retirer de l’alcool de la caserne, ce que nos clients auraient refusés. Ces déclarations de votre part, en plus de constituer une manœuvre de diversion visant à tenter de détourner l’attention des problèmes affectant la caserne (dont la responsabilité vous incombe), sont totalement erronées et portent gravement atteintes à la réputation de nos clients en s’attaquant directement à leur professionnalisme ainsi qu’à leur éthique de travail dans le cadre de leurs fonctions.

En plus d’avoir été prononcé publiquement lors de deux assemblées du conseil municipal qui ont été diffusé en ligne, vos propos diffamatoires ont été repris dans divers articles de journaux locaux et ont même fait l’objet d’une chronique radiophonique diffusée sur les ondes de la station 98,5 FM qui est écoutée chaque jour par plusieurs centaines de milliers de québécois.

Cette situation cause un préjudice sérieux et porte atteinte à la réputation de nos clients, notamment auprès de leurs concitoyens de la municipalité de Sainte-Martine, leurs collègues de travail et les membres de leur famille.

En conséquence, nos clients exigent que vous leur présentiez des excuses écrites claires et non-équivoques, et que celles-ci soient présentées sous la forme d’un texte rectificatif qui sera, en plus d’être publié sur le site web de la municipalité de Sainte-Martine pendant 15 jours, transmis à nos clients, aux conseillers municipaux de la municipalité de Sainte-Martine (avec la directrice générale en copie), à toute l’équipe du Service incendie de Sainte-Martine, aux journaux locaux ainsi qu’à la station radiophonique 98,5 FM, puis que vous lirez lors de la prochaine assemblée du conseil municipal de Sainte-Martine.

Soulignons en terminant que la Municipalité de Sainte-Martine a, jusqu’au 13 avril prochain, pour donner suite à ce document et lire ces excuses lors de la prochaine assemblée. Des procédures judiciaires pourraient être intentées dans ce dossier. Nul doute que le sujet sera sans doute abordé lors de la prochaine assemblée du conseil municipal prévue le 13 avril prochain. 

 

 

 

commentairesCommentaires

1

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  • PG
    Pierre Guilbault
    temps Il y a 4 ans
    Bien d’accord avec les ex pompiers et espérant que justice soit faite.

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