Pour favoriser les organismes d'ici
Miguel Lemieux milite pour un redécoupage plus équitable de la Montérégie
Tout récemment, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, est sorti dans les médias nationaux pour militer sur un enjeu qui lui tient à coeur: l’appartenance de sa municipalité à la Montérégie. Le premier magistrat aimerait que cette région administrative soit redécoupée pour favoriser les organismes du territoire.
Depuis la mise en place des mesures sanitaires et l’instauration des différents paliers d’alerte, M. Lemieux indique recevoir de nombreux messages. « Le maintien de notre ville et de notre région limitrophe en zone rouge, alors que nos chiffres nous placeraient davantage en zone jaune, voire même en zone verte, n’a contribué qu’à illustrer une fois de plus l’extrême difficulté de gérer de façon uniforme une région aussi vaste, peuplée et disparate que la Montérégie », écrit-il dans une publication sur sa page Facebook.
Dans les faits, la Montérégie compte 1,4 million d’habitants et inclut de nombreuses réalités différentes qui compliquent la prise de décisions des autorités.
« La plus belle illustration de cette réalité est que le gouvernement la divise lui-même en différentes sous-régions dans l’organigramme de certains ministères, comme celui de la Santé et celui des Transports. C’est pourquoi il y a trois CISSS en Montérégie. Pourquoi ne pas toujours agir ainsi? Longueuil est bien assez peuplée pour constituer une région à elle-seule. Le reste de la région pourrait être séparé en deux avec la Montérégie-Est d’un côté et la Montérégie-Ouest de l’autre. En fait, plutôt que d’appeler notre région la Montérégie-Ouest, nous pourrions utiliser un nom déjà connu et reconnu sur notre territoire : le Suroît », s’interroge M. Lemieux.
Il rappelle également que les frontières de cette région avaient déjà été tracées à l’époque des Conférences régionales des élu-es (CRÉ). « Encore une fois, le gouvernement reconnaissait qu’il fallait diviser la Montérégie en trois. La carte illustrée ici donne une idée de ce à quoi pourrait ressembler, en vert, la nouvelle région du Suroît. Bien des subventions nous échappent et plusieurs de nos organismes peinent à recevoir du financement en raison de cette division géographique », poursuit-il citant l’exemple d’une dame courageuse. Celle-ci voulait mettre sur pied une association pour venir en aide aux personnes de la région qui, comme elle, souffraient de fibromyalgie. Elle n’avait pas pu recevoir de subvention car un autre organisme de la Montérégie était déjà accrédité…à Longueuil!
« Bref, il s’agit d’un combat que je compte bien poursuivre dans le futur. Il s’agit, tout simplement, d’une question de logique et d’équité », conclut-il.
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