Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Encadrer la profession d’inspecteur en bâtiment

« Un gouvernement du Parti Québécois prendrait immédiatement les moyens pour garantir la fiabilité des inspections » - Guy Leclair

durée 13h26
13 mars 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jessica Brisson
email
Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Dans le cadre de l’étude du projet de loi modifiant la Loi sur le bâtiment, le porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail, Guy Leclair, a demandé à la ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation, Lise Thériault, d’y inclure des dispositions pour mieux protéger les acheteurs d’une nouvelle résidence contre les mauvais diagnostics d’inspection.

Lors d’un point de presse à ce sujet, M. Leclair était accompagné de Mario Roy, président de la Corporation des inspecteurs vérificateurs en qualité de la propriété (CIVQP). Ensemble, ils ont réclamé l’encadrement de la profession d’inspecteur en bâtiment.

« La ministre Thériault a aujourd’hui l’occasion d’agir pour mieux protéger les acheteurs d’une nouvelle résidence. Alors que la Colombie-Britannique et l’Alberta ont déjà légiféré pour encadrer la profession d’inspecteur en bâtiment en rendant le permis d’exercice obligatoire, et que l’Ontario s’apprête à leur emboîter le pas, le gouvernement de Philippe Couillard, lui, s’enferme dans un silence gênant », a fait valoir Guy Leclair.

Au Québec, plus de 6 personnes sur 10 font appel à un inspecteur en bâtiment avant de conclure l’achat d’une nouvelle propriété. « En tant que législateurs, nous devons encadrer cette profession. À l’heure actuelle, n’importe qui peut se prétendre inspecteur en bâtiment; les risques de se faire flouer sont bien réels, autant pour les acheteurs que pour les vendeurs. À cette étape du processus d’achat, le plus important, c’est la confiance. Un gouvernement du Parti Québécois prendrait immédiatement les moyens pour garantir la fiabilité des inspections », a-t-il poursuivi.

« Légiférer semble toujours un processus pénible et insurmontable, jusqu’à ce qu’un cadre soit effectivement mis en place et devienne naturel. Aujourd’hui, il reste un dernier maillon faible auquel s’attaquer dans le processus d’achat et de vente de propriétés : celui de l’inspection du bâtiment. Nous souhaitons que les inspecteurs travaillent selon des normes claires et rigoureuses », a conclu Mario Roy.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h30

De nouveaux aménagements pour des parcs plus inclusifs à Beauharnois

La Ville de Beauharnois annonce  la réalisation de plusieurs installations de mobilier urbain dans ses parcs et espaces publics, visant à améliorer la qualité de vie des citoyens et à rendre les lieux plus accessibles et inclusifs. Au parc Bourcier, dans le secteur Ouest (Melocheville), une balançoire adaptée vient tout juste d’être installée, ...

Publié à 11h30

Un nouvel outil pour mieux servir les citoyens de Beauharnois-Salaberry

Les citoyens pourront dorénavant signaler directement en ligne tout problème de collecte, tout bris de bac et poser leurs questions liées à la récupération grâce à un nouveau portail lancé par la MRC de Beauharnois- Salaberry. « En quelques années, l’ajout de collectes sous la responsabilité de la MRC et la croissance de la population ont fait ...

Publié à 9h30

Une campagne pour la Journée nationale des enfants

À l’occasion de la Journée nationale des enfants (JNE), le Regroupement des organismes ESPACE du Québec (ROEQ), dont fait partie ESPACE Suroît, lance une nouvelle campagne de sensibilisation intitulée J’ai le droit d’être un enfant.  L’initiative vise à mieux faire connaître et à promouvoir le respect des droits fondamentaux des enfants auprès de ...

app-store-badge google-play-badge