Deuxième vie pour les citrouilles de la municipalité
Salaberry-de-Valleyfield : 92 citrouilles cuisinées par 52 personnes
Près de 100 citrouilles ont été transformées récemment par 50 jeunes et des aînés de la région. À l’occasion de l’Halloween, la Ville de Salaberry—de-Valleyfield a trouvé une façon d’inciter ses citoyens à adopter des comportements censés.
Comment? Par le biais de l’opération « Sauvons les citrouilles des ordures », menée en collaboration avec l’organisme Pour un Réseau Actif dans notre quartier (PRAQ). Cette activité a été l’exemple parfait, à petite échelle, d’une action environnementale qui s’inscrit dans le sens du développement durable.
« Au total, 92 citrouilles ont été récupérées et cuisinées par 52 personnes. Par la suite, les plats concoctés ont été remis aux bénévoles et citoyens sous plusieurs formes : soupe, potage, graines de citrouille, purée et cubes de citrouilles », raconte la responsables en matière de gestion des matières résiduelles, Maggy Hinse,
Initiés par le PRAQ, quatre ateliers ont été mis sur pied. Un groupe d’étudiants de la Baie Saint-François, le Cercle des Fermières de Notre-Dame de Bellerive avec le Café des deux Pains, la Maison de la Jeunesse 12-17 et un groupe d’étudiants du Centre du Nouvel-Envol ont mis la main à la pâte pour donner une seconde vie à ce symbole de l’Halloween.
Au fil de ces activités, plusieurs chaudrons de soupe, potage et purée ont été cuisinés. Des cubes de citrouilles à congeler ont été ensachés. Au moins 5 000 graines de citrouilles ont été séchées et même 365 litres de compost ont été générés par les déchets.
Adopter des comportements responsables
Secondée par une campagne de communication, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, a trouvé en l’Halloween, une source d’inspiration. « En parlant de l’avenir des citrouilles, on incite les citoyens à adopter des comportements censés et responsables en matière de gestion des matières résiduelles. La citrouille est un aliment, elle ne se jette pas, elle se consomme ou elle se composte », explique Mme Hinse.
Dans ce cas précis, l’objectif derrière cette initiative alimentaire était de faire réfléchir le plus grand nombre de personnes. Comment donner une seconde vie aux citrouilles, mais aussi à tous autres éléments en fin de vie?
Les citoyens avaient donc le choix de profiter de la collecte de résidus verts pour se débarrasser de leur citrouille ou encore de la remettre au PRAQ. Cela a pu être fait via l’un des points de dépôt de l’organisme afin que celui-ci utilise cette matière première à des fins d’alimentation et d’intégration sociale.
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