« C’était du gros tennis »
Leylah Fernandez poursuivra sa quête en finale des Internationaux des États-Unis
La jeune favorite, Leylah Fernandez, s’étant entraînée plus jeune dans la région de Vaudreuil-Soulanges, a fondu sur le terrain au moment où elle a battu sa rivale, Aryna Sabalenka, deuxième au classement mondial, en demi-finale des Internationaux des États-Unis jeudi soir.
La partie s’annonçait difficile pour Leylah. La Biélorusse est l’une des joueuses ayant le tir le plus fort du circuit.
Cela a toutefois pu jouer à son avantage selon Étienne Bergeron, coach de Leylah lorsqu’elle était enfant. « De la manière dont Leylah joue son tennis, c’est bénéfique pour elle quand quelqu’un cogne parce qu’elle riposte, elle se sert beaucoup de la balle des autres », explique-t-il.
Sa rapidité et son endurance ont réussi à déstabiliser Sabalenka, alors qu’elle menait au niveau du pointage en début de match. M. Bergeron ajoute que Leylah est particulièrement douée dans les changements de direction sur des balles difficiles. « C’est quelque chose qu’elle a développé étant jeune, ça fait partie intégrante de son jeu », précise-t-il.
M. Bergeron indique qu’elle a aussi présentement une confiance en elle à tout casser, qu’elle est concentrée sur son objectif. « Rien ne pourra l’arrêter », soutient-il. Son niveau de jeu s’est d’ailleurs amélioré de match en match selon lui.
« Rendu à ce niveau-là, Sabalenka est quand même deuxième au monde, c’est une autre paire de manches, mais ce n’était pas sa première en battant l’ancienne numéro 1, les meilleures joueuses actuellement, elle est dans ce rythme-là », observe-t-il.
C’est donc après n’avoir vaincu nul autre que Naomi Osaka, Angélique Kerber, et Elina Svitolina que Leylah Fernandez, âgée d’à peine 19 ans, est ainsi parvenue à défaire Sabalenka après trois manches, 7-6, 4-6, 6-4, lui permettant d’accéder à la finale.
Sous les cris du public new-yorkais, s'étant lié d'affection pour la jeune Canadienne, elle s'est exclamée de joie, le sourire au lèvre lorsqu'elle a laissé passé la balle de sa rivale.
Leylah sera la deuxième Canadienne après Bianca Andreescu à se rendre à cette étape du tournoi.
Étienne Bergeron, l’ayant entraîné de l’âge de 5 à 9 ans, ne pourrait pas être plus fier d’elle. « Ma femme et moi, on était émotivement dans le match. Il y a eu des cris, des applaudissements, des larmes », témoigne-t-il.
La finale aura lieu samedi, où elle affrontera une autre jeune adulte, la Britannique Emma Raducanu, qui a aussi surpris les foules dans les derniers jours.
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