Nous joindre
X
Rechercher
Publicité
Présenté par

Journaliste à Radio-Canada, il a de fortes racines dans Vaudreuil-Soulanges.

Les Jeux olympiques de Pyeongchang selon Guy D'Aoust

durée 11h28
5 mars 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Marie-Claude Pilon
email
Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Les Jeux olympiques de PyeongChang ont pris fin le dimanche 25 février dernier en laissant à plusieurs des souvenirs inoubliables. C’est le cas pour le journaliste Guy D’Aoust, affecté à la couverture quotidienne de cette compétition internationale. 

Amoureux des sports et ayant des racines très fortes dans Vaudreuil-Soulanges, il a accepté de se confier à son retour de Corée du Sud. 

1-) Quel bilan dressez-vous des Jeux olympiques de PyeongChang 2018?

Sur le plan de l’organisation, c’était très bien. Les Coréens nous ont bien reçus à tous les égards. Que ce soit au niveau de la couverture médiatique et de la présentation des épreuves. S’il y a un bémol, peut-être, c’est qu’il y a eu de nombreuses épreuves qui ont été présentées avec des gradins un peu dégarnis. Comme désormais les jeux sont une affaire télévisuelle, les Coréens, bien que ça se passe chez eux, ont fait comme le reste du monde en les regardant à la télé. 

Souvent pour certaines épreuves, comme le bobsleigh, c’est la chose à faire. Au niveau de la performance, c’est une grande année, un grand cru pour le Canada. On a établi une marque pour le nombre de médailles. Nos athlètes ont été bons sur toutes les surfaces, c’est ce dont on doit être fiers. 

2-) Vous couvrez les jeux depuis 1996. Par conséquent, vous avez assisté à de nombreux moments marquants. Y-en-a-t-il un en particulier qui vous reste en tête? 

J’ai vécu plusieurs moments touchants. À mes premiers jeux, la victoire de Donovan Bailey et Bruny Surin au relais en athlétisme était marquante. C’était la première fois qu’une équipe du Canada battait de vitesse, à la loyale, l’équipe des États-Unis, sans que les membres de cette dernière échappe le témoin. 

En plus les jeux se tenaient chez eux, soit à Atlanta. Quand les Canadiens ont franchi la ligne d’arrivée, c’était le silence complet dans le stade. Il faut dire que, jusque-là, le relais était la spécialité des Américains. 

3-) Quel est le principal défi quand on couvre un événement d’envergure comme les JO? Le décalage horaire, la langue?

La couverture télévisuelle exige énormément de travail d’équipe. On ne se doute pas de la lourdeur de la chose. 

Le direct ne donne pas droit à l’erreur. Si on a 47 secondes pour se rendre à la compétition de bobsleigh, il faut composer avec ce délai. Si on le dépasse, l’équipe canadienne aura entamé sa course, si on le devance, on verra la fin de la course de l’équipe précédente, ce qu’on ne veut pas. 

Les défis se succèdent comme ça de minute en minute. Ce n’est pas évident, parce que quand les JO commencent, c’est comme une immense pièce de théâtre qu’on n’a pas eu l’occasion de répéter. On connaît les rôles titres, mais il n’y a aucun scénario d’écrit! 

La première journée, c’est plus accrochant. Plus les jeux, plus on travaille ensemble et mieux on le fait. 

4-) Vous avez été journaliste dans V-Soulanges pendant huit ans. Quels conseils vous donneriez à un jeune qui aimerait être le prochain Guy D’Aoust? 

Sois toi-même et pas Guy D’Aoust (rires)! Au-delà de ça, il faut rester ouvert à tout. Plusieurs sont trop centrés sur un objectif précis. Ils veulent être le descripteur du hockey ou ils veulent être l’analyste politique délégué à l’Assemblée nationale. Quand on est jeunes, il faut garder nos horizons ouverts, ne pas négliger d’outils, il n’y a pas de micros qui soient mauvais et il n’y a pas de plumes qui soient mauvaise.

Ce n’est pas une collection de statistiques, on a beau tout savoir sur les joueurs du CH, tout ça c’est dans un ordinateur et consultable en trente secondes. Ce qu’on doit faire c’est être un bon communicateur. Regardez autour de vous à l’école, vous êtes jeunes. Un bon communicateur c’est la personne qu’on écoute quand il raconte une histoire à l’école. C’est lui qu’il faut prendre en exemple. 

À suivre....

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 17h00

Une 85e édition haute en émotions pour les Régates de Valleyfield

Près de 125 000 personnes ont pris part à la 85e édition des Régates de Valleyfield, tenue du 4 au 13 juillet au parc Delpha-Sauvé. Si les conditions météorologiques ont mené à l’annulation des finales en fin de week-end, l’événement a néanmoins permis la tenue de plus de 70 courses et de cinq soirées-spectacles qui ont attiré des milliers de ...

Publié hier à 14h00

Plusieurs municipalités luttent contre la chaleur accablante

En raison de la température et de l’humidité dans l’air, quelques villes et municipalités de la région ont prolongé les heures d’ouverture de certaines infrastructures municipales en ce lundi 14 juillet. Par leur page sur les réseaux sociaux ou par voie de communiqué, Rigaud, Vaudreuil-Dorion et Pincourt, pour ne nommer qu’eux, invitent leurs ...

Publié le 13 juillet 2025

Une course mémorable pour les pilotes de la classe novice

Ce dimanche 13 juillet, les dernières courses de la fin de semaine avaient lieu au circuit Robert-Théoret. C’était l’occasion pour les jeunes pilotes âgés de 9 à 16 ans de démontrer l’étendue de leur talent. À partir de 9 h, les premières embarcations se sont élancées sur l’eau. Répartis en deux groupes, les participants se sont affrontés avec ...

app-store-badge google-play-badge