Une 14e place, pas mal pour un deuxième demi-marathon à vie!
À son deuxième demi-marathon à vie, celui de Montréal le weekend dernier, Pierre Larin de Saint-Lazare a obtenu une honorable 297e place sur 16 377 participants et une 14e position sur 875 dans sa catégorie (45-49 ans).
Il s’agit là d’une belle performance pour un coureur qui ne pratique la course qu’à peine depuis un an. « Mon père courrait lorsque j’étais plus jeune. J’ai toujours repoussé ce projet, mais à l’approche de la cinquantaine, je me suis dit que c’était là ou jamais. J’ai décidé de m’y mettre et j’ai poigné la piqure, souligne celui qui a parcouru le 21 km en 1 h 32 min 52 s, une marque personnelle.
Je voulais performer. Je visais 1 h 35, mais une blessure au talon d’Achille, survenue il y a un mois, m’a ralenti dans mon entraînement. Je ne croyais plus pouvoir le faire », se rappelle Pierre Larin, qui court actuellement environ 70 km par semaine.
La pression ressentie au départ de ce grand rendez-vous s’est rapidement transformée en dose d’adrénaline une fois la course lancée. Les encouragements reçus tout au long de la course ont aussi été une bonne source de motivation pour Pierre Larin, courtier immobilier. « Ce n’est pas la même chose. C’est un plus gros événement. C’est sûr que j’avais plus de pression, mais c’était tellement beau de voir toutes ces personnes sur le pont Jacques-Cartier. Une fois dedans, c’est l’adrénaline qui embarque », fait-il remarquer en comparant son expérience à Montréal et son premier demi-marathon réalisé à Boucherville en mai. Son temps a été de 1 h 42 min 4 s.
Le marathon de Montréal est maintenant dans la mire de Pierre Larin pour l’an prochain, mais avant il s’attaquera à un demi-marathon hypothermique, toujours dans la métropole, en février. « L’an dernier, il faisait - 25 degrés Celcius. On ne va pas là pour améliorer nos performances personnelles », lance-t-il à la blague.
Pierre Larin compte également prendre part à un demi-marathon à Ottawa ou à Toronto en vue d’une participation à celui de Boston, où l’on exige une qualification.
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