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Un titre nord-américain dans la mire de Francis Lafrenière

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9 avril 2015
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José Antonio Pires
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Par José Antonio Pires, Journaliste

La récente victoire du champion canadien CPBC, Francis Lafrenière, lui permet de croire à de plus grandes aspirations dans un avenir rapproché. Dans son entourage, on parle de titre nord-américain.

Ce n’est pas tant son gain face à Mohammed Akrong, il y a deux semaines, qui pèse dans la balance, mais surtout sa série de cinq victoires consécutives. Le petit gars de Coteau-du-Lac est maintenant classé troisième au pays chez les poids moyens, derrière Renan St-Juste et David Lemieux, selon BoxRec.

D’ailleurs, un combat face à St-Juste pourrait être envisageable ultérieurement si les deux clans le désirent. Notons par contre que le boxeur de Repentigny démontre un parcours beaucoup plus significatif que Lafrenière. « Je me considère encore à mes débuts en boxe professionnelle. Il me reste encore beaucoup à apprendre », indique le pugiliste de 27 ans, classé 151e au monde dans sa catégorie sur quelque 1300 boxeurs. Sa victoire contre Akrong l’a fait bondir de 25 places.

Si tout se déroule comme prévu, sans anicroche, un combat pour le titre nord-américain est dans la mire de Lafrenière. On parle de fin 2015 ou début 2016. Mais avant, le boxeur mettra son titre canadien en jeu au mois de juillet. « Avant tout, je veux aller chercher une sixième victoire consécutive. Après ça, on parle de combats de préparation pour le titre nord-américain, mais encore là, si tout va bien. »

Après 76 combats amateurs, plusieurs contre des boxeurs maintenant professionnels, Francis Lafrenière souhaitait faire le saut chez les pros, chose maintenant faite. Ses débuts ont toutefois été laborieux. Avant sa série de cinq victoires consécutives, le boxeur affichait un dossier perdant de 3-5-2.

« Jamais à mes débuts je n’envisageais être où je suis actuellement. Je voulais tomber professionnel et si je devenais champion québécois c’était bien beau. Chez les amateurs, j’ai livré de durs combats, pris part à de gros tournois. Ça n’a jamais été facile », précise le protégé des frères Howard et Otis Grant et de Rixa Promotions.   

 

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