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François Béliveau est le récipiendaire 2025

Un producteur acéricole de Sainte-Marthe reçoit le Prix Hommage Gilles-Gauvreau

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14 décembre 2025
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

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À la fin novembre, François Béliveau, producteur acéricole bien connu dans la région de Vaudreuil-Soulanges, s’est vu remettre le Prix Hommage Gilles-Gauvreau. Propriétaire de l’Érablière Saint-Henri de Sainte-Marthe jusqu’en janvier 2025, ce dernier a vu son engagement et sa passion pour cette industrie être reconnus.

Le Prix Hommage Gilles-Gauvreau vise à mettre en lumière l’engagement, le temps et la passion de ceux qui font progresser l’acériculture ici et ailleurs, notamment sur le plan syndical.

« J’ai su deux mois avant le Gala des Producteurs et Productrices acéricoles du Québec que je recevrais ce prix. Je me souviens que je roulais sur l’autoroute quand le président m’a appelé pour me l’annoncer. Je connais bien cette reconnaissance, car j’ai déjà, dans le passé, été membre du jury qui avait pour tâche de choisir un lauréat. Je suis très touché d’en être un des récipiendaires », résume le principal intéressé au bout du fil. 

François Béliveau a été président du Syndicat des producteurs acéricoles de Montérégie-Ouest de 2007 à 2023. Son esprit innovant et son désir de faire rayonner l’érable l’ont amené à jouer un rôle clé dans plusieurs projets majeurs, dont le Symposium international de l’érable de 2015. 

Un changement de carrière après la crise du verglas

C’est au tournant des années 2000 que François Béliveau, alors fromager de profession, décide de prendre un tournant dans sa carrière professionnelle. Il choisit alors, appuyé par son beau-père, de plonger tête première dans le domaine de l’acériculture. Pour lui, cette industrie n’était pas totalement inconnue puisque son grand-père faisait lui-même bouillir du sirop d’érable à l’extérieur lorsque M. Béliveau était un jeune enfant. « Ça remonte à ma jeune enfance que je connais le sirop d’érable et que j’en consomme. »

Au cours de sa seconde carrière, il s’est notamment démarqué par son intérêt à faire la promotion de l’acériculture au Québec. « J’ai beaucoup travaillé sur ça et sur la communication. Même si je ne suis plus propriétaire de L’Érablière Saint-Henri en raison de problèmes de santé importants, je vais continuer à le faire. Je remercie le nouveau conseil d’administration des Producteurs et Productrices acéricoles du Québec pour avoir reconnu mes 20 ans d’engagement. J’ai eu la chance de recevoir mon prix le 26 novembre dernier en présence de ma conjointe, mes enfants et deux de mes petits-enfants. Je suis très chanceux », ajoute-t-il.

Un parcours atypique marqué par la maladie

M. Béliveau a un parcours atypique. Il est un greffé cardiaque à la suite d’un problème de santé survenu en 2015. Après avoir attrapé un virus, cette même année, son cœur s'arrête de battre un samedi soir alors qu’il venait de finir de faire bouillir du sirop. Après un passage à l’Institut de cardiologie de Montréal, il a reçu un nouveau cœur, une opération qui l’a plongé dans le coma pendant trois mois.

Durant cette période, l’homme a pu compter sur le soutien de sa femme et de ses enfants pour faire fonctionner l’Érablière. Le trio est d’ailleurs propriétaire de l’entreprise depuis janvier 2025.

« Cette récompense était la conclusion d’une belle carrière pour moi. D’abord, comme maître-fromager, puis comme acériculteur. Je suis natif des Bois-Francs. À l’époque, mon père aurait bien voulu faire carrière dans ce domaine, mais ce n’était pas possible. En 25 ans de carrière dans ce milieu, beaucoup de choses ont changé. Les entreprises sont de plus en plus grosses et les terres sont de plus en plus dispendieuses à acquérir. Les changements climatiques ont aussi pris de l’ampleur. La première neige tombée en novembre cette année est encore omniprésente. En 2008, je me souviens d’avoir recueilli du sirop un 16 janvier. Les équipements ont évolué et on demande plus de rendement aux entreprises acéricoles de nos jours qu’à mes débuts. On peut aussi parler des normes sanitaires qui sont bien différentes. En 25 ans, on a doublé la production de sirop d’érable au Québec. »

Une relève qui a la tête pleine de projets

L’Érablière Saint-Henri compte 18 000 entailles et a la capacité pour agrandir sa production, ce qui devrait se faire dans le futur.  « En 2027, si tout va comme prévu, le dernier projet sur lequel j’ai travaillé devrait voir le jour. Il s’agira d’un petit musée régional qui sera aménagé à l’Érablière et dans lequel on retrouvera des artéfacts et des antiquités du monde acéricole que je collectionne. Nous sommes en attente des permis pour pouvoir concrétiser cette vision », termine-t-il. 

Sur Youtube, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec ont produit une capsule retraçant le parcours de François Béliveau depuis son arrivée dans le milieu de l'acériculture. 

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