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À ce jour, Stéphane Brunet a plus de 280 dons à son actif

«Encore à ce jour, j’ai encore une dette envers Héma-Québec » - Stéphane Brunet

durée 14h02
15 juin 2022
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Deux-cent-quatre-vingt-cinq. C’est le nombre de dons de produits sanguins qu’a fait à ce jour un résident de Saint-Clet.

Pour Stéphane Brunet, se rendre dans une clinique d’Héma-Québec aux 15 jours fait partie de sa routine au même titre que d’autres vont au gym tous les jours ou se régalent d’une poutine les vendredis soirs.

« Le don de sang est quelque chose qui peut être assez abstrait pour plusieurs personnes. De par mon métier de photojournaliste, je suis régulièrement témoin de scène où des gens blessés peuvent nécessiter un don de sang. Disons que ça remet les choses en perspectives », confiait-il à Néomédia, le 14 juin dernier lors de la Journée mondiale des donneurs de sang. « Ça me réconforte de savoir que ce simple geste de ma part peut faire une grande différence dans la vie de quelqu’un et d’une famille ».

Quand la réalité frappe

C’est au début des années 1990, alors qu’il était étudiant au Cégep de Saint-Laurent que Stéphane Brunet a eu la piqûre. « Julie Snyder était venue au cégep pour faire un reportage dans le cadre d’une émission et c’est elle qui m’a convaincu d’y aller. Quelques années plus tard, j’ai rencontré un officier qui tenait une collecte de sang à la caserne de la Ville de Pointe-Claire. Il avait plus de 50 dons à son actif et ça m’a tellement impressionné. C’est là que j’ai eu le déclic ».

Étant O négatif, donc donneur universel, Stéphane Brunet voit en chacun de ses dons une façon de redonner une chance à son prochain, comme d’autres donneurs l’ont fait pour sa fille en 2006.

Victime d’un empoisonnement dû à la bactérie E.Coli, peu avant son deuxième anniversaire, Rosalie, sa fille cadette, a dû recevoir plusieurs dons. Sans ceux-ci, rien ne pouvait garantir la survie de la bambine.

« J’étais déjà très conscientisé sur l’importance de participer aux collectes d’Héma-Québec quand Rosalie a dû être hospitalisée aux soins intensifs du CHU Ste-Justine. Quand tu vois ton bébé mal en point et que tu réalises que c’est littéralement ces dons de sang qui lui sauveront la vie, tu prends réellement conscience de leur importance. À ce jour, j’ai encore une dette envers Héma-Québec et les équipes du CHU Ste-Justine. Sans eux, la fin aurait pu être tragique».

Un don tous les 15 jours

Si normalement un homme peut donner du sang tous les 56 jours et une femme tous les 84 jours, il est possible selon le type de don choisi de donner aux 15 jours. C’est d’ailleurs le cas de Stéphane Brunet qui a opté depuis plusieurs années, pour un don par aphérèse.

« Dans le fond, la machine qui prélève mon sang en sépare les composantes. Celles-ci sont envoyées dans un sac de prélèvement pour être acheminées vers un receveur et mon sang est retourné dans mon corps. En donnant de cette façon, je peux faire des dons tous les 15 jours. Donc, en donnant plus souvent, les réserves chez Héma-Québec diminuent moins rapidement », explique le photojournaliste.

Selon le site d’Héma-Québec, les composantes extraites du sang lors d’un don par aphérèse, sont le plasma et les plaquettes. Ces dernières sont particulièrement efficaces auprès des patients en chimiothérapie alors que le plasma est utile pour soigner les grands brûlés. « Ayant une admiration sans bornes pour les pompiers et pour avoir vu des gens gravement blessés par le feu, le don par aphérèse prend tout son sens pour moi. »

Tout le monde peut donner

Toute personne en bonne santé, âgée de plus de 18 ans, peut généralement faire un don de sang. « Oui, il faut avoir une bonne hygiène de vie, mais au final, tout le monde, peu importe sa nationalité, son sexe, son statut social et depuis peu, son orientation sexuelle, peut donner du sang. Tu t’assois, tu lèves ta manche, tu discutes avec le personnel et tu repars au bout de 50 minutes. C’est aussi simple que ça et ça peut sauver des vies. Et qui sait, peut-être qu’un jour vous serez celui ou celle qui a besoin d’une transfusion?  », conclut-il.

Toutes les 80 secondes, une personne a besoin de sang au Québec. La réserve collective de sang appartient à tous. Peu importe où le sang est recueilli, il est transformé et testé, puis acheminé là où sont les besoins.

Chaque jour, Héma-Québec doit prélever au moins 1000 dons de sang afin de répondre à l’ensemble des demandes des hôpitaux québécois.

 

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