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Petit éditorial d'une belle-maman

Une Journée nationale pour célébrer les beaux-parents

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15 mai 2022
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Charlotte Lemieux
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Par Charlotte Lemieux, Journaliste

Tous les troisièmes dimanche de mai sont désormais connus comme la Journée nationale des beaux-parents. Cette année, c'est le 15 mai.

Ha! Être beau-parent... Ce privilège dont on nous fait cadeau lorsque nous tombons amoureux d'une personne célibataire ayant déjà amené une ou des progénitures au monde. Ces enfants qui entrent dans notre vie sans avoir de réelle préparation, mais qui ajoutent une saveur unique de tendresse familiale à la vie de couple.

Avouons-le, être beau-parent, c'est comme une partie de serpent et échelle. Parfois c'est un chemin pavé de grands bonheur, parfois c'est un sentier difficile où un serpent peut surgir.

Nous détenons un titre à double tranchant. Nous nous investissons dans la vie et le bonheur de l'enfant peut-être autant qu'un parent biologique, mais nous ne sommes pas toujours appréciés à notre juste valeur de la part des enfants, et encore moins, de la part de l’autre parent. Ouch! Ça, c'est douloureux.

Sans parler des parents qui vivent une relation tumultueuse avec un.e ex toxique. Inévitablement, ça se répercute dans la vie du beau-parent. 

Comme il est si bien écrit dans le livre La blonde de papa (KO éditions, 2020), de Valérie Robert, chroniqueuse culturelle, animatrice, auteure, belle-maman et initiatrice de la création de la Journée nationale des beaux-parents, « Le proverbe dit qui prend mari prend pays. Dans le cas des belles-mères, il faudrait corriger: Qui prend mari prend aussi ses enfants. Et son ex. »

Heureusement, être beau-parent permet de vivre de merveilleux moments qui nous ouvrent sur de nouveaux aspects de la vie et de notre personne dont on ignorait l'existence, sur des champs de possibilités qui nous apprennent la gratitude et la résilience.

De vivre des moments purs que l’on embouteilleraient si on le pouvait, afin de conserver la beauté des souvenirs qui sauront réchauffer notre coeur en plein hiver.

Être beau-parent, c'est comme recevoir en cadeau la rose et… les épines. Mais ça, seuls les beaux-parents peuvent le comprendre! 

Journée nationale des beaux-parents

C'est la deuxième édition de la journée de fête créée en l'honneur des beaux-parents cette année. Ce qui veut donc dire de prendre le temps de souligner cette personne chère dans nos vies.

Nous aussi nous aimons être célébrés tout autant qu'un parent biologique. Que l'on reconnaisse notre présence et notre engagement envers la vie de famille. 

Mais on oublie souvent les beaux-parents, membres importants que constituent peu rarement une famille moderne, étant donné qu’une sur six au Québec est recomposée.

Une initiative de Valérie Roberts, en collaboration avec le Réseau pour un Québec Famille, cette journée est une fête qui invite les enfants à partager leur affection à l'égard de son beau-parent en écrivant un mot doux, en leur fabriquant un beau bricolage ou en aidant son  parent à préparer les crêpes du petit déjeuner le matin de la fête!

« De nos jours, un beau-parent s’implique dans la vie et dans la logistique du quotidien de ses beaux-enfants... et souvent au même niveau qu’un parent biologique. Notre apport mérite d'être souligné et reconnu - nous aussi, nous le voulons notre collier en macaroni ou notre bricolage en ouates ! (rires) En créant une journée distincte pour les beaux-parents, ça n'engendre pas de sentiments conflictuels pour les enfants qui souhaitaient fêter leurs beaux-parents à la fête des Mères ou la fête des Pères... Les beaux-parents pourront maintenant être célébrés à leur juste valeur avec une journée propre à eux », a écrit avec raison Valérie Roberts.

Puis elle poursuit: « Merci aussi au ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, et au gouvernement québécois d'apporter son appui à la création de cette journée et de reconnaître la réalité des familles recomposées. Une réalité très présente, mais dont on discute encore trop peu! » 



 




 

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