Syndicat de la fonction publique du Québec
Rendez-vous manqué pour la ministre Guilbault et le SFPQ
C’est dans l’espoir de rencontrer la vice-première ministre du Québec et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault qu’une dizaine de membres de la section locale Montréal-Laval-Montérégie, du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), ont brandit leurs affiches, le 29 avril à Vaudreuil-Dorion.
Les manifestants s’étaient réunis devant le site où sera construite la nouvelle caserne municipale alors que la Ville y tenait un point de presse. Quelle ne fut pas leur déception quand ils ont constaté que la ministre brillait par son absence.
« C’est certain que nous aurions aimé lui faire part de nos revendications. Nos membres étaient très déçus de ce rendez-vous manqué. Par contre, ils ont pu discuter avec la députée de Soulanges, Marilyne Picard », confie, à Néomédia, Franck DisCala, président de la section locale Montréal-Laval-Montérégie du SFPQ.
Présente pour la conférence de la Ville, madame Picard a tout de même pris le temps de discuter avec les manifestants. Bien au fait du dossier, elle a laissé entendre qu’elle ferait le nécessaire pour faire avancer le dossier le plus rapidement possible.
« Elle s’est montrée réceptive à nos revendications et à nos enjeux. Maintenant, est-ce qu’elle portera le message plus haut ? On l’espère bien », ajoute le président.
Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement de la convention collective des quelque 26 000 membres du SFPQ. Sans convention collective depuis le 31 mars 2020, ces derniers occupent principalement des emplois de bureau et de techniciens dans des ministères et des organismes québécois.
« Ça fait plusieurs années qu’on en parle de l’importance pour nos membres d’avoir un rattrapage salarial, au moins, à la hauteur de l’inflation. Si l’on compare avec l’ensemble des travailleurs du Québec, l’écart salarial est de 17,5%, mais ça augmente à 27,5% quand on compare avec les employés fédéraux, municipaux ou ceux au public. Il y a un important rattrapage qui doit être fait », conclut M. DisCala.
D’autres actions de visibilité et de mobilisation se tiendront au cours des prochains jours, prochaines semaines. D’ailleurs, des manifestants étaient réunis, ce mercredi, à Salaberry-de-Valleyfield, notamment devant le palais de justice, les bureaux de la Société d’assurance automobile du Québec et ceux de Services Québec.
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