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Comité 8 mars Beauharnois-Salaberry

Une conférence sur la grossophobie pour la Journée internationale des droits des femmes

durée 07h00
24 février 2022
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Benjamin Richer
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Par Benjamin Richer, Journaliste

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, où la thématique nationale tournera autour d'un avenir féministe, le comité 8 mars Beauharnois-Salaberry a invité l’autrice et conférencière Edith Bernier pour parler de grossophobie. Elle tiendra une conférence virtuelle le 9 mars, destinée à toutes les femmes de la région.

« [La grossophobie], c’est omniprésent dans la société, autant envers les autres que soi-même. Ça va être intéressant de déconstruire tout ça et voir comment ça a un impact particulièrement chez les femmes », indique Mélanie Therrien, chargée de projets à l’organisme D’main de Femmes à Salaberry-de-Valleyfield.

Edith Bernier tient le blogue grossophobie.ca. Elle est aussi conférencière, ainsi que l’autrice du livre Grosse, et puis ? Elle est devenue l’une des ambassadrices du mouvement pour la diversité corporelle au Québec.

Devant l’ampleur qu’a pris cette enjeu sur les réseaux sociaux dans la dernière année, le comité 8 mars Beauharnois-Salaberry, qui rassemble six organismes dédiés aux femmes dans la région, a décidé de se pencher sur la relation qu’ont les femmes avec leur corps. « Déjà qu’on a une charge mentale intense. Il faut que tu sois une bonne mère, une bonne épouse, une bonne travailleuse, mais en plus il faut que tu correspondes aux standards de beauté [qui sont souvent inatteignables avec un mode de vie sain]. Ça ne finit plus, peut-on se donner un break? », ajoute Mélanie Therrien.  

De nombreuses pistes de réflexion seront abordées et les femmes présentes seront invitées à se sensibiliser sur le sujet, poser leurs questions et partager leur point de vue, lors de la conférence d’Edith Bernier, qui aura lieu le mercredi 9 mars de 12 h 00 à 13 h 00.

L’inscription pour cet événement se fait, sans frais, sur un formulaire en ligne :  https://forms.office.com/r/Xeqs7H3PDr

Il est aussi possible de retrouver ce lien sur la page Facebook du comité. Un lien  Zoom sera envoyé par courriel la veille de l’événement. 

Une journée qui a encore sa place

Le 8 mars est une journée de lutte pour les droits des femmes et pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette année, la Journée internationale des droits des femmes marque aussi le triste anniversaire (quelques jours plus tard) du début de l’état d’urgence sanitaire et de l’instauration de mesures strictes en raison de la COVID-19.

Selon la confédération des syndicats nationaux et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, cette pandémie a exacerbé les multiples formes d’inégalités que subissent plus particulièrement les femmes. 

De plus, les femmes ont davantage été exposées au virus que les hommes parce qu’elles sont plus nombreuses à occuper un travail qui a été jugé essentiel pendant le confinement. Elles sont plus nombreuses à avoir perdu leur emploi par leur présence également importante dans des secteurs comme la restauration et le tourisme.

Lorsque les écoles et les centres à la petite enfance ont fermé, elles sont généralement celles qui ont dû conjuguer avec la présence des enfants à la maison. C’est sans parler de la violence conjugale exacerbée par le confinement. 

L’avenir doit donc être féministe, selon les comités 8 mars, qui en font la thématique nationale de cette année. « C’est avec assurance et espoir que nous nous engageons vers cet autre monde tissé de liberté, de solidarité, de justice, de paix et d’équité. D’autres crises surviendront. Pour faire face à l’urgence d’agir, l’avenir doit être féministe, inclusif et écologiste ou il ne sera pas. Une société féministe : pas une utopie, la solution », est-il écrit dans le communiqué.

Le visuel de cette édition est une œuvre de l’artiste Stacy Bellanger Bien-Aimé. Les mains au premier plan du visuel appellent à converger les efforts pour l’atteinte d’un monde plus juste. Loin d’évoquer un cliché associant les fleurs à la féminité, la flore sélectionnée exprime plutôt la symbolique de la résistance des femmes, leur savoir ancestral sur les plantes médicinales au cours de l’Histoire, ainsi que leurs préoccupations pour l’environnement, explique-t-on par communiquéLes faisceaux en haut de ce visuel, tels des rayons de soleil, témoignent quant à eux de la lutte historique des femmes pour leurs droits.

Le Comité 8 mars Beauharnois-Salaberry est constitué de:

  • L’Accueil pour Elle
  • C.A.L.A.C.S. La Vigie
  • CRESO volet immigration
  • D’Main de Femmes
  • Option Ressource Travail
  • Espace Suroît

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