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Arrêt de la vente

L’heure de la fin des colliers aversifs pour chien a sonné

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22 octobre 2021
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Benjamin Richer
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Par Benjamin Richer, Journaliste

La chaîne de produits animaliers, Mondou, a annoncé cette semaine qu’elle retirait de tous ses magasins les colliers aversifs pour chien, communément appelés colliers étrangleurs. Bien que les mœurs aient évolué et que certaines municipalités ont réglementé à ce sujet, il reste que ces colliers sont encore utilisés.

« Lorsqu’il y a un chien qui a des comportements dangereux ou inquiétants, le type d’outils utilisé peut faire une différence. Les colliers aversifs ne tiennent pas compte de l’émotion ressentie par le chien. Ça fait juste le punir », explique Isabelle Borremans, membre du Comité aviseur en bien-être animal de Mondou (CABEA), éducatrice et intervenante en comportement canin dans le milieu de la médecine vétérinaire.

Les colliers aversifs agissent surtout en étouffant l’animal, mais d’autres moyens comme des décharges électriques ou des ultrasons sont aussi utilisés. Il a toutefois été démontré que dans la majorité des cas, ces outils sont inefficaces.

Des alternatives existent. Si un chien est par exemple trop excité lors des sorties, un type de harnais frontal, lui bloquant l’épaule, pourrait être mieux adapté. Une veste lourde, donnant un sentiment de réconfort, pourrait sinon aider un chien qui serait trop anxieux.

« Les gens sont super sensibles à ce qu’ils font, mais parfois ils ne savent pas quoi faire et vont chercher des solutions qui leur promettent des résultats », ajoute Mme Borremans qui assure qu’il est toujours possible d’avoir des conseils sur les meilleures pratiques à adopter. 

Changement de mœurs 

« [Au Québec] on n’est pas des champions de la maltraitance animale, mais on n’est pas non plus champion dans le bien-être animal », mentionne Mme Borremans.

En bannissant les colliers aversifs de ses magasins, Mondou espère créer un précédent auprès des autres détaillants de produits animaliers. « On espère que ça va en encourager d’autres », lance-t-elle. 

Les municipalités peuvent également jouer un rôle avec des réglementations à ce sujet. C’est entre autres le cas de Beauharnois qui adopté un premier règlement en 2016, mis à jour fréquemment, dont en juillet 2021. 

L’application de ces réglementations n’est en revanche pas toujours aussi rigoureuse, selon Isabelle Borremans, d’où l’importance d’agir en amont en limitant la vente de ces produits.

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