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Hébergement touristique 

Encore très peu de Airbnb dans la région

durée 13h00
7 juillet 2021
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Benjamin Richer
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Par Benjamin Richer, Journaliste

Bien que le secteur de Vaudreuil-Soulanges et de Salaberry-de-Valleyfield connaissent tous deux un essor récréotouristique depuis quelques années, l’offre d’hébergement de type Airbnb, qui tend à s’installer, n’a rien de quoi inquiéter les hôteliers de la région. 

La MRC de Vaudreuil-Soulanges et la Ville de Salaberry-de-Valleyfield comptent environ une centaine de logements ou de chambres enregistrés sur la plateforme Airbnb à l’heure actuelle. Elles se concentrent principalement près d’un plan d’eau ou dans des endroits définis comme étant récréotouristiques tels que le long du lac Saint-François, du lac Saint-Louis sur l’île Perrot ou du côté de Hudson et de Rigaud. 

Une partie de ces logements touche toutefois une clientèle plus orientée vers un service d’hébergement avec des propriétés plutôt normales, et non comme une expérience touristique.

À Salaberry-de-Valleyfield, l’offre est encore très limitée. « Pour l’instant la seule offre, elle est déjà très faible et on ne peut pas nécessairement la qualifier de touristique dans le sens que ce ne soient pas des hébergements qui offrent un attrait particulier, qui se distinguent par l'hébergement en tant que tel ou par sa position », indique Magali Joube, conseillère en communication à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. 

Elle constate que les logements touristiques inscrits actuellement sont plus en formule chalet et donc moins concentrés dans les zones urbaines. 

Linda Gallant, présidente du Comité tourisme chez Développement économique Vaudreuil-Soulanges (DEV) et propriétaire de l'Auberge des Gallant, aimerait quant à elle développer davantage le volet rural. « On a besoin d’hébergement dans la région du Suroît, surtout des maisons ou des chalets. Si quelqu’un veut s’impliquer là-dedans, c’est une bonne chose, mais à condition qu’il ait son inspection et son permis de la Corporation de l'industrie touristique du Québec (CITQ) », souligne-t-elle. 

Se conformer aux règles 

Mme Gallant ne voit pas de problème à l’implantation d’Airbnb dans la région si les propriétaires respectent les règles. 

Une inspection est d’abord obligatoire afin d’obtenir un permis du CITQ. Cela n’est en revanche pas très complexe selon Mme Gallant. Il suffit de faire une réservation et remplir un court formulaire afin d’obtenir un numéro d’enregistrement qui doit être fourni sur les plateformes de location. 

Les propriétaires doivent aussi percevoir une taxe d’hébergement de 3,5%. La plateforme d’Airbnb le fait automatiquement. 

Des réglementations supplémentaires pourraient aussi s’appliquer du côté des municipalités. Certaines ont statué sur la location de logements touristiques. Pour plus d’informations, il est possible de consulter les plans d’aménagement des municipalités ou de contacter ces dernières directement. 

Mme Gallant rappelle l’importance d’être assuré avant de procéder à la location de sa propriété. « Si quelque chose arrive et que l’assureur apprend que c’était en location et que ça n’avait pas été divulgué, ils ne vont plus être assurés », prévient-elle. Un tel cas avait été observé au Saguenay alors qu’une maison avait été la proie des flammes et que l’assureur avait refusé de payer. 

« Quand c’est respecté et dans les normes, il y a de la place pour les Airbnbs, mais des Airbnbs légaux. Sinon, ça devient une concurrence déloyale », ajoute-t-elle. 

Une offre complémentaire 

Pour Mme Joube, il s’agit surtout d’une question d’offre et de demande. Pour l’instant, la région est surtout convoitée par des excursionnistes, c’est-à-dire des visiteurs d’une journée ou lors des grands événements comme les Régates de Valleyfield

Développer un type d’hébergement complémentaire, à la manière de ce que Flotel fait au centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield avec des chambres flottantes dans la baie, pourrait ainsi venir bonifier l’offre touristique de la région.

« Je ne pense pas que Flotel, c’est une concurrence à l'hôtel Plaza et vice-versa. On parle d’expérience sur l’eau. Peut-être dans l’avenir, ce dont on aurait besoin, c’est de développer l’expérience d’hébergement et offrir une diversité », conclut-elle. 

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