Pointe-des-Cascades
Changement de zonage en prévision d’une école
À la suite d’une consultation publique, la Municipalité de Pointe-des-Cascades a adopté, lors de sa dernière séance du conseil municipal, un règlement autorisant le changement de zonage du terrain vague se trouvant face au parc Saint-Pierre.
Ce changement permettant désormais un usage public du lot a été fait en prévision de l’implantation d’une école primaire au coeur du village. Notez qu’actuellement, les enfants de Pointe-des-Casacades fréquentent, pour la majeure partie, l’école primaire Papillon-Bleu de Vaudreuil-Dorion.
La croissance de la population aurait amené le conseil à prendre cette décision. « Nous tenons toutefois à préciser qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucun projet de construction d’une école sur le territoire. Le conseil a procédé au changement au cas où, dans un avenir plus ou moins rapproché, le besoin d’un tel établissement se fasse sentir », explique Julie Paradis, directrice générale adjointe et responsable des communications à la Municipalité de Pointe-des-Cascades.
Petite, moyenne ou grosse école ?
Une dizaine de citoyens ont pris part à la consultation publique écrite menée par la Municipalité. Ils ont profité de l’occasion pour émettre leur préoccupation face au projet. Selon Mme Paradis, plusieurs se questionnaient quant à l’intégration architecturale d’un tel bâtiment dans le paysage du noyau villageois. « Bien que le conseil ait modifié le règlement, toutes les dispositions règlementaires continueront de s’appliquer. Par conséquent, si le projet venait à se concrétiser, celui-ci serait assujetti auxdites règles », poursuit la responsable des communications.
Ainsi, l’école ne pourrait, par exemple, excéder une hauteur de plus de 11 mètres. Son taux d’occupation maximale du terrain ne pourrait quant à lui être plus de 40%. « C’est certain que si un jour le projet se réalise, il devra se conformer au Règlement d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Il sera par la suite présenté au Comité consultatif d’urbanisme (CCU) qui émettra ses recommandations », ajoute Mme Paradis.
Ceci étant dit, la directrice générale adjointe tient à réitérer le point qu’à l’heure actuelle, « il n’y a pas de projet de construction dans l’air. Le conseil a simplement voulu se préparer au cas où le besoin venait à se faire sentir. Nous aurons déjà une étape de franchie », conclut-elle.
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