Étude sur la sécurité routière
Un bilan routier moins meurtrier en Montérégie que dans le reste du Québec
Selon les résultats d’une étude récente d'Hello Safe, le Québec a enregistré une diminution du nombre de décès sur la route en 2019, et la Montérégie constitue l’un des endroits les plus sécuritaires.
La Montérégie rassemble 55 des 333 personnes mortes sur la route en 2019. Même s’il s’agit de la région présentant le plus grand nombre de décès, son indice de mortalité n’est que de 3,48 pour 100 000 habitants, ce qui en fait l’un des plus bas de la province après Montréal et Laval.
L’une des raisons pour lesquelles la région arrive en troisième position est sa grande superficie de zone rurale, comparativement à la métropole. C’est la tendance qui est observée et les conclusions auxquelles l’étude arrive.
La Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et l’Abitibi-Témiscamingue sont celles qui sont au haut de l’échelle avec un indice au-dessus de 10%.
Le recours systématique à la voiture permet d’expliquer en partie ces chiffres puisque des régions plus urbaines comme Montréal, Laval ou Vaudreuil ont des offres de transport en commun. Les routes sont souvent plus étroites, sinueuses et moins entretenues en territoire rural.
La région s’avère donc divisée entre zone urbaine et rurale puisque près de 76% du territoire de la MRC de Vaudreuil-Soulanges est zoné agricole. Une grande partie de sa population réside toutefois dans les villes.
Un bilan qui s’améliore au Québec
La province a fait des pas de géants depuis les années 70. La mortalité a chuté de 84,9%, ce qui se traduit par plus de 1800 vies sauvées d’un accident de la route chaque année.
Ainsi, même si le nombre de véhicules en circulation est trois fois plus élevé, les campagnes de prévention et les mesures restrictives comme les amendes pour le port de la ceinture et le téléphone au volant ont fonctionné.
Le nombre de décès en lien avec l’alcool au volant a également diminué en passant de 19,6% en 2008 à 9,9% en 2018.
Les voitures sont aussi beaucoup plus sécuritaires dans leur conception que dans les années 70. Les routes le sont aussi malgré ce qui est souvent véhiculé.
La proportion des jeunes de 15 à 24 ans impliqués dans des accidents mortels reste la même à 13,2%, tandis que celle pour les personnes de plus de 60 à 74 ans a considérablement augmenté, ce qui en fait la tranche d’âge avec le pire score.
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