Les prochaines semaines seront cruciales
La dominance des variants au Québec « inévitable » selon l'INSPQ
Les variants vont bientôt dominer dans la transmission de la COVID-19 estime l'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ).
Un communiqué émis par l'INSPQ vendredi évalue que les prochaines semaines seront cruciales pour contenir la montée des variants de la COVID-19 au Québec.
Des projections modélisées par l'équipe de Mathieu Maheu-Giroux, épidémiologiste à l'Université McGill et de Marc Brisson de l'Université Laval, confirment que les variants de la COVID-19 (SRAS CoV-2) vont devenir dominants au Québec d'ici le début du mois d'avril.
« Les estimations actuelles montrent que les variants sous surveillance rehaussée connaissent une croissance rapide par rapport aux autres souches du virus. Alors que les souches historiques sont contrôlées par les mesures actuelles, les variants poursuivent leur croissance dans l'ensemble du Québec », explique Mathieu Maheu-Giroux.
Selon les modélisations de ces chercheurs, les variants britanniques et d’Afrique du Sud vont bientôt représenter plus de 50 % des nouvelles infections de COVID-19 au Québec. Ces variants se propageraient plus rapidement en raison de leur meilleure capacité à se transmettre d'une personne à une autre.
Ces données modélisées de la santé publique confirment ce qui est observé ailleurs dans le monde. En effet, l'INSPQ indique que les variants sous surveillance rehaussée se transmettent environ 40 % plus efficacement comparativement aux autres souches du virus.
Actuellement, il y a plus de 4 682 cas cumulatifs de variants au Québec dont près de 250 en Montérégie. Notons également que pour le moment, les données publiées par la Direction de la santé publique de la Montérégie ne permettent pas de savoir où sont les cas de nouveau variants sur le territoire.
L'effet des variants sur l'épidémie
« L'augmentation des cas de variants sous surveillance rehaussée que l'on constate signifie que le niveau actuel d'application des mesures de prévention est insuffisant pour contenir leur transmission et maîtriser l'épidémie, du moins jusqu'à ce qu'une très grande proportion de la population québécoise soit vaccinée », explique le Dr Gaston De Serres, médecin épidémiologiste à l'INSPQ.
La santé publique qualifie la dominance des variants parmi tous les cas de COVID-19 au Québec comme étant « inévitable ».
Dans ce contexte, le respect des mesures sanitaires et le dépistage-traçage intensif des contacts seront nécessaires pour limiter l'impact des variants sur les hospitalisations et les décès, explique la santé publique, le temps que la campagne de vaccination produise son effet.
L'INSPQ déclare que les prochaines semaines seront critiques pour ralentir la hausse anticipée des cas, des hospitalisations et des décès ainsi que pour éviter une éventuelle « troisième vague » de pandémie de COVID-19.
Données sur la pandémie dans Vaudreuil-Soulanges
En date du 23 mars, Vaudreuil-Soulanges comptait 74 cas actifs, 57 décès et 3795 cas rétablis. Au niveau des CHSLD et résidences pour aînés, aucun cas n’avait été déclaré. Quant aux écoles, le 24 mars, les établissements suivants avaient indiqué avoir au moins un cas d’infection entre leurs murs.
- École Cité des Jeunes
- École des Étriers
- École du Chêne-Bleu
- École Hymne au Printemps
- École La Perdriolle
- École Léopold Carrière
- École Sainte-Madeleine
- École Saint-Michel
- Collège Bourget
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