Mélanie Bossé mord dans la vie à pleines dents
Vivre une vie des plus actives malgré la différence
Atteinte du syndrome de Klippel et d’une malformation congénitale de la colonne vertébrale, Mélanie Bossé, embrasse sa différence corporelle.
« Je suis née avec une vertèbre lombaire de plus ce qui fait qu’à l’âge de 12 ans j’ai dû me faire enlever l’os de croissance de la jambe droite parce qu’elle grandissait plus vite que l’autre. Actuellement, j’ai environ 1,5 centimètre de plus du côté droit. Sans l’opération je serais probablement plus grande de cinq centimètres, mais seulement d’un côté », explique la mère de famille, passionnée de sports. « Avec les années, mes vertèbres lombaires 5 et 6 tendent à se fusionner et à vouloir être plus avancées que les autres. Ça m’oblige à être suivie de façon régulière en chiropractie », ajoute Mélanie Bossé.
En plus des visites chez le chiropraticien et la vie de famille active, la conseillère en sécurité financière au Centre financier de Vaudreuil-Dorion, s’entraîne jusqu’à quatre fois par semaine. « J’ai toujours adoré m’entraîner et être active. En plus, en développant mes muscles lombaires, ça me permet de venir protéger mes vertèbres et ainsi éviter l’opération », précise la mère de famille.
Concernant ladite opération, Mélanie Bossé préfère ne pas la considérer comme une option. « En fait, je n’ai même pas regardé en quoi consiste l’opération, je préfère ne pas le savoir. J’aime mieux me concentrer sur mes entraînements et mes exercices », lance-t-elle en riant.
Le syndrome de Klippel
« En plus de ma vertèbre additionnelle, j’ai aussi ce que l’on appelle le syndrome de Klippel », ajoute Mélanie Bossé. Le syndrome de Klippel-Trenaunay est un syndrome congénital apparaissant qui se caractérise par l'association d'une hypertrophie des tissus osseux et mous, d'angiomes cutanés et de veines variqueuses.
« En gros, le réseau veineux de ma jambe droite est plus gros, mes veines sont plus apparentes et ça me fait une grosse tache rouge sur la jambe, parce que c’est plus gros, si je me fais piquer par un moustique ou si je me blesse, ça saigne de façon beaucoup plus abondante que la moyenne des gens », explique Mélanie.
Malgré tout, la mère de famille, épouse, femme d’affaires et grande sportive, vit sa vie avec fougue, passion, et salue ses différences.
« Pour moi, il est important d’accepter mon corps comme il est avec ses forces et ses faiblesses. Je veux aussi montrer aux gens que ce n’est pas parce que nous sommes différents ou que nous ne pouvons pas vivre une vie pleinement active et épanouie », conclut-elle.
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