Syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil
Le SERV-CSQ affiche ses couleurs
Dans le cadre des négociations de la convention collective, le Syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil (SERV-CSQ) a décoré, ce mercredi, devant leur bureau syndical situé à Saint-Lazare, un sapin aux couleurs de la négociation qui perdure depuis maintenant plus d’un an.
Par cette action de visibilité, le syndicat affiche ses vœux pour montrer leur désir d’obtenir de meilleures conditions d’exercices de la profession enseignante, des mesures concrètes afin de mettre fin à la surcharge de travail et pour obtenir également des incitatifs pour freiner la pénurie d’enseignants.
La présidente du SERV-CSQ, Mme Véronique Lefebvre, affirme que:
« Les enseignants jouent un rôle important dans la vie des élèves. Ils sont les premiers acteurs de la réussite des élèves, et parce qu’ils ont à cœur leur réussite, ils sont déterminés à obtenir un allègement de leur tâche, car le besoin de plus de temps de nature personnelle est nécessaire afin de peaufiner leur présentation de cours et mettre en œuvre des pratiques innovantes et émergentes. À écouter les représentants patronaux aux tables de négociation qui veulent assigner plus les enseignantes et enseignants à des tâches cléricales ou à plus de comités et diminuer leur temps de nature personnelle, on croirait que les patrons pensent que les cours se planifient tout seuls, sans y mettre le temps et que la correction se fait avec une baguette magique ! »
Des moyens de pression grandissants
Décorer un sapin de Noël, afficher des vignettes électrostatiques dans les vitres de leur voiture, manifester devant leur école sont des moyens de pression qui ne pénalisent pas les élèves et leurs parents. Les enseignantes et enseignants hausseront peut-être le ton en adoptant des mesures plus drastiques après les fêtes, estime Mme Lefebvre.
Elle ajoute: « Les enseignants décorent aujourd’hui ce sapin, pour démontrer qu’ils veulent de meilleures conditions de travail et ils ne se laisseront pas passer un sapin ! »
Pour les enseignantes et les enseignants que le SERV-CSQ représente, plus de services pour les élèves, plus d’autonomie et un salaire plus élevé pour freiner la pénurie bien réelle sont nécessaires pour signer leur nouveau contrat de travail.
Madame Lefebvre souligne que le gouvernement doit entendre le message, négocier et mettre en place des mesures concrètes pour contrer la surcharge de travail ainsi que la pénurie de main-d’œuvre en investissant les sommes nécessaires pour y arriver.
À la suite des consultations réalisées chez les membres du SERV-CSQ, des propositions concrètes pour améliorer le service aux élèves et pour améliorer les conditions de travail ont été soumises aux tables de négociation.
Puis, le contexte de la pandémie a amené les membres du SERV-CSQ à revoir leurs propositions. « Malgré une révision à la baisse de nos demandes, le gouvernement dit NON à toutes nos propositions. Les négociateurs du gouvernement ne veulent que discuter de leurs propositions », déplore la présidente.
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