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Sondage ÉducÉpargne

Plus de la moitié (54 %) des Québécois considèrent ne pas épargner suffisamment

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5 octobre 2020
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Léa Arnaud
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Par Léa Arnaud, Journaliste de l’Initiative de journalisme local

ÉducÉpargne a dévoilé aujourd'hui les résultats de son tout premier sondage, visant à mieux comprendre les perceptions et comportements des Québécoises et Québécois face à l'épargne

On y apprend notamment que la quasi-totalité des Québécois (97 %) pense qu'il est important de sensibiliser les jeunes à l'épargne dès l'adolescence. De plus, une proportion similaire de répondants (96 %) croit qu'il est important d'être sensibilisé à l'épargne dès l'entrée sur le marché du travail.

Dans le cas des adolescents, la responsabilité première reviendrait aux parents (65 %), suivi par le milieu scolaire ou académique (26 %). Pour les jeunes travailleurs, les répondants pensent plutôt aux institutions financières (36 %) et aux employeurs (26 %).

De plus, on apprend que plus de la moitié (54 %) des Québécois considèrent ne pas épargner suffisamment.

« Ces résultats révèlent que les Québécois ont une grande soif d'information sur l'épargne, et que plusieurs répondants auraient aimé en avoir plus étant jeune. Cela démontre bien qu'il n'est jamais trop tôt pour être sensibilisé à l'importance de l'épargne », de déclarer Nathalie Bachand, Pl. Fin., présidente du conseil d'ÉducÉpargne.

L'épargne évoque des connotations positives pour 88 % des répondants. Parmi elles, on retrouve : un moyen d'atteindre ses objectifs futurs (51 %), la paix d'esprit (27 %) et la liberté de choix (10 %). Pour seulement 11 % des répondants, l'épargne évoque des connotations négatives, tels un mal nécessaire, une privation ou une dépense.

Selon le sondage, les Québécois essaient de contrôler leurs achats en se demandant s'ils en ont vraiment besoin (52 %), paient leurs dettes le plus rapidement possible pour éviter de payer trop d'intérêt (43 %) et économisent le plus possible sur leurs achats (29 %).

Les raisons principales incitant les Québécois à épargner sont : préparer la retraite (52 %) ; prévoir une possible situation difficile comme une perte d'emploi, une maladie ou une dépense imprévue (47 %) ; voyager (35 %) ; et pour acheter une maison ou faire des rénovations (27 %).

Ce sondage a été réalisé par Léger entre le 4 et le 11 août dernier, auprès de 1 000 Québécois de 18 ans et plus. À titre comparatif, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d'erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20.

Créé en 2003 sous le nom de Question Retraite, ÉducÉpargne est un organisme à but non lucratif regroupant au-delà d'une vingtaine de partenaires provenant des milieux gouvernemental, financier, patronal, associatif et de l'enseignement.

La mission d'ÉducÉpargne est de sensibiliser les Québécoises et les Québécois à l'importance de développer et maintenir de bonnes habitudes d'épargne, les outiller pour en accroître la portée et les conseiller pour maximiser son utilisation, notamment à la retraite.

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