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Consultation de la Fédération autonome de l'enseignement

La santé psychologique des enseignants est en déclin selon la FAE

durée 12h00
2 octobre 2020
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Par Salle des nouvelles

Plus de 70 % des enseignantes et enseignants interrogés par la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), dans le cadre de la rentrée scolaire en pleine pandémie, observent une dégradation de leur santé psychologique en raison du contexte et des contraintes imposées. 

C'est ce que révèle une consultation menée auprès de plus de 3 500 membres, du 16 au 25 septembre. Les résultats amènent la FAE à demander au gouvernement de François Legault de mieux soutenir le réseau des écoles publiques, alors que la deuxième vague déferle sur le Québec.

Pire encore, les personnes répondantes identifient encore plus de détresse lorsqu'elles observent leurs collègues, puisque 81 % d'entre eux ont décelé des signes de stress, de déprime et d'anxiété chez leurs consœurs et confrères.

« La situation est très critique, notamment en raison de la deuxième vague qui déferle en ce moment et dont l'ampleur, selon plusieurs experts, s'explique par le modèle retenu par le gouvernement pour opérer la rentrée scolaire. La situation va continuer de s'aggraver si rien n'est fait par le gouvernement ainsi que par les centres de services scolaires et les directions d'établissements scolaires sur la question de la santé psychologique », déclare Sylvain Mallette, président de la FAE.

En effet, plus de 80 % des personnes répondantes ont vu leur tâche augmenter par rapport à ce qu'elle était avant la pandémie de COVID-19. Or, malheureusement, les enseignantes et enseignants ne consacrent pas ces heures à mieux encadrer le travail de leurs élèves ou à rattraper les retards des plus vulnérables.

En effet, 78 % d'entre eux doivent passer du temps à désinfecter leur local et les outils pédagogiques dont ils ont besoin pour enseigner; 65 % doivent faire beaucoup plus de temps de surveillance d'élèves; 70 % d'entre eux perdent de précieuses minutes à superviser le lavage des mains de leurs élèves; 71 % d'entre eux passent une partie de leur journée à rappeler à leurs élèves les consignes visant à faire respecter les mesures sanitaires et les règles de sécurité.

Un prof sur deux doit consacrer au moins 30 minutes par jour pour effectuer des tâches qui ne relèvent pas des activités d'enseignement et de soutien auprès des élèves.

À la lumière de ces données, la FAE se questionne à savoir combien de temps reste-t-il chaque jour qui soit véritablement consacré à l'enseignement, en raison de toutes ces nouvelles contraintes. 

La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent près de 49 000 dans sept régions du Québec.

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