Nous joindre
X
Rechercher
Publicité
Présenté par

Être au bon endroit au bon moment

EXCLUSIF: Un jeune homme de 17 ans sauve la vie d’une résidente de Sainte-Marthe

durée 11h00
10 janvier 2020
15ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Jessica Brisson
email
Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

« J’ai seulement fait ce que j’avais à faire, rien de plus. »  Pour la famille d’Yvette Gingras, Marc-André Lachapelle a fait bien plus que ce qu’il devait faire. Il a sauvé la vie d’une mère, d’une soeur, d’une grand-maman, d’une tante, d’une amoureuse.  Âgé de 17 ans, étudiant en sciences humaines au Cégep de Valleyfield et habitant Saint-Zotique, Marc-André Lachapelle était loin de se douter que ses notions de sauvetage lui seraient utiles un matin froid de janvier 2020. 

Le dimanche 5 janvier 2020, 7 h 45, route 201, coin Saint-Henri à Sainte-Marthe. Si Marc-André Lachapelle avait seulement tourné un kilomètre avant comme lui proposait son ami, l’histoire aurait possiblement été tragique. « Je me rendais au travail, au Mont Rigaud. Pour m’y rendre, je prends toujours la route 201 et je tourne au chemin Saint-Henri. Ce matin là, mon ami me disait que le chemin le plus rapide était en passant par Saint-Guillaume. Bref, nous avons voulu tester qui de nous deux allait arriver en premier au travail. Il a donc décidé de prendre Saint-Guillaume et moi, j'ai continué pour prendre mon chemin habituel.»

Près de l’intersection de la route 201 et du chemin Saint-Henri, une voiture est arrêtée et un homme sort une dame de la voiture et la couche au sol. « Dès que j’ai vu la dame par terre, je me suis arrêté », explique-t-il. « Comme je portais ma veste de sauveteur, j’ai enlevé mon manteau, j’ai montré mon insigne à l’homme et tout de suite, j’ai pratiqué les manoeuvres de réanimation en attendant les premiers répondants. » 

Treize minutes qui sauvent une vie

Marc-André Lachapelle a effectué un massage cardiaque externe, durant plus d'une dizaine de minutes en attendant les premiers répondants. « Il était 7 h 45 quand j’ai commencé et les premiers répondants sont arrivés vers 7 h 58. J’ai demandé s’ils voulaient prendre le relais, mais ils m’ont laissé terminer ma série et ensuite ils ont pris la dame en charge. »

Les premiers répondants de Sainte-Marthe, les pompiers et les ambulanciers se sont rendus sur place afin de venir en aide à la victime. C’est finalement à l’aide d’un défibrillateur que le coeur d'Yvette s’est remis à battre. « Je n’ai pas réussi à lui faire reprendre conscience, mais quand elle est partie en ambulance, elle avait un pouls et c’est tout ce qui comptait pour moi. »

« J’ai seulement fait ce que j’avais à faire »

Pour la famille d’Yvette Gingras, Marc-André est un héros, un ange. « S’il n’était pas passé par là, s’il n’avait pas eu la décence de s’arrêter, je ne crois pas que ma soeur serait encore avec nous aujourd’hui », explique Alain Gingras, le frère de la victime. « Pourtant, je n’ai fait que ce que j’avais à faire. Pour moi, il était tout simplement normal de m’arrêter et de venir en aide », ajoute le jeune homme. 

« Ma famille et moi lui en serons éternellement reconnaissants. Marc-André fait désormais partie de notre famille et je sais très bien qu’une fois ma soeur remise sur pied, elle voudra rencontrer celui qui lui a sauvé la vie », ajoute M. Gingras, lors de notre rencontre avec Marc-André. 

Un événement qui marquera toute une vie

Si le matin du 5 janvier restera à jamais dans la mémoire de la famille d’Alain, il le sera également dans celle de Marc-André. « J’hésitais entre aller étudier en technique policière ou devenir ambulancier. Mon choix s’est fait ce matin-là. De réaliser ce que j’étais capable de faire et de sauver une vie m’a confirmé mon choix de carrière », souligne l’étudiant au Collège de Valleyfield. 

Pour la résidente de Sainte-Marthe, elle est toujours aux soins intensifs, mais son état est stable. Âgée de 51 ans, Yvette Gingras a été victime d’un arrêt cardiorespiratoire qui aurait pu lui être fatal si ça n’avait pas été de la vivacité d’esprit et de l’altruisme d’un jeune homme de 17 ans qui s’est littéralement trouvé au bon endroit au bon moment. Comme quoi le destin fait bien les choses.



 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Manque de financement : le Club Joie de vivre lance un cri du coeur

Faute de moyens financiers adéquats pour desservir les 26 noms qui s’inscrivent sur sa liste d’attente, le Club Joie de vivre de Salaberry-de-Valleyfield travaille sur l’élaboration d’une campagne de financement majeure. Entrevue avec le directeur général François Tessier pour en apprendre plus sur ce projet.  Au quotidien, le Club Joie de vivre ...

Publié hier à 17h00

Séminaire d'autodéfense: Elle a le pouvoir

Melissa Degongre, en collaboration avec Harry Stergiopoulos, instructeur chez Autodéfense Krav-Maga Vaudreuil, tiendra le samedi 29 novembre prochain à la Cité-des-Jeunes un deuxième séminaire d’autodéfense destiné aux femmes cette année. Celui-ci est pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à leur égard tandis que le ...

Publié hier à 14h00

Yannick Guay : le hockeyeur qui redonne à sa communauté

Bien connu dans sa communauté pour son rôle au sein du conseil municipal de Saint-Zotique, Yannick Guay a connu une courte carrière comme joueur de hockey dans la LHJMQ avec entre autres les Saguenéens de Chicoutimi et les Titans d’Acadie-Bathurst.  Aujourd’hui cette expérience lui permet de prendre un rôle de leadership important autant autour ...

app-store-badge google-play-badge