Défi au profit de la Fondation de l'Hôpital du Suroît
Machu Picchu : l’aventure d’une vie pour un couple de Cèdreau
Le couple pose devant le site lors de leur arrivée à la porte du Soleil. De ce point de vue, il reste encore 45 minutes de marche pour atteindre le site lui-même du Machu Picchu.
Cette photo témoigne de l'ascension au jour 2 du trek du point le plus haut à 4215 mètres : le col de Warmiwanusca.
Josée pointe le col du Warmiwanusca une fois descendu du col de 4215 mètres.
Inti Puku: la porte du Soleil vue une fois passé la porte du soleil.
Josée montant les dernières marches très à pique vers la porte du soleil ( avant d'arriver à la porte du soleil) .
Des points de vu indescriptible tel celui sur la cordillère d'Urubamba vu du belvédère qui surplombe le site archéologique de Moray près de la petite localité de Misminay perché à 3700 mètres d'altitude.
Inti Puku : la fameuse porte du soleil. l'objectif psycologique et émotif du trek. Une fois sur place, le défi est considéré comme réussi car une fois de l'autre côté d'Inti Puku , le Machu Picchu attend les participants.
Les taureaux que les Péruviens apposent sur le toit de leur résidence.
Le couple formé de Daniel Blondin et Josée Robillard, citoyens de Les Cèdres est catégorique : leur plus récent voyage au Machu Picchu est leur plus beau séjour à l’étranger jusqu’à présent. Pourquoi ? Car en plus d’avoir soutenu financièrement une cause d’ici, le duo a pu se dépasser physiquement et psychologiquement.
Vous l’aurez sans doute deviné, Daniel et Josée étaient partie prenante du Défi Machu Picchu de la Fondation de l’Hôpital du Suroît qui a permis à une quarantaine de personnes de s’envoler vers le Pérou en septembre dernier. Mais attention, l’objectif du voyage n’était pas que d’y faire du tourisme, mais aussi de se mesurer à la célèbre montagne.
Un coup de foudre instantané
Dès leur arrivée sur place, les voyageurs ont eu un coup de foudre. « Dès nos premières heures là-bas, on est tombés en amour avec la culture et l’histoire de ce pays », raconte Daniel.
Au Pérou, les gens construisent leur maison eux-mêmes. Une fois cette tâche exécutée, des taureaux faits de poterie sont apposés sur le toit de la résidence afin que ceux qui y habitent soient protégés et aient une bonne fortune. « Ayant moi-même bâti notre maison, c’est certain que cet aspect symbolique de leur culture m’a touché droit au cœur. J’ai acheté des taureaux là-bas et je les installerai bientôt aussi sur ma toiture. De cette façon, on aura un peu du Pérou avec nous », philosophe le duo.
Un volet touristique et un autre…physiquement difficile
Si les premiers jours du voyage étaient plutôt axés sur le tourisme, ce ne fut pas le cas de tout le voyage. Dès le 4e jour, les zones touristiques ont fait place aux dénivelés, aux escarpements et aux paysages à couper le souffle. « C’est la 2e journée du trek qui a été le plus difficile sans contredit avec une montée de plus de 1000 mètres en huit heures de marche menant à un col de plus de 4200 mètres. Ça a vraiment été difficile, si bien qu’on avait, à certains moments, l’envie de tout lâcher. Mais on s’encourageait trois jours plus tard à l’arrivée à la porte du Soleil qui donne une vue sur le Machu Picchu. L’effort donné prend tout son sens. Cet endroit a été le coup de cœur de notre voyage, même si Josée a dû affronter sa plus grande peur pour l’atteindre, soit le vertige », ajoutent-ils en chœur.
Tous les jours de trek, les participants voyageaient léger, dormaient dans des tentes et n’avaient que très peu accès à des toilettes telles qu’on les connait ici. « Mais on est chanceux parce qu’on n’a pas eu de difficultés à s’acclimater. Pas de mal des montagnes ou de problèmes respiratoires contrairement à certains qui nous accompagnaient. On a très bien mangé pendant le trek et on a vu des paysages à couper le souffle », racontent-ils.
Pendant les quatre jours de l’ascension du Machu Picchu, les participants avaient accès à des porteurs qui transportaient le matériel des marcheurs, mais aussi installaient les campements et cuisinaient les repas. « C’était impressionnant de les voir, ils passaient par le même chemin que nous, mais ils nous dépassaient. Pendant ce temps, on montait tout en admirant les magnifiques paysages du Pérou. Partout où on regardait, on ne voyait que des montagnes », se souvient M. Blondin qui mentionne que le site du Machu Picchu, située à l’abord de la forêt amazonienne, fait partie des merveilles du monde de l’UNESCO.
Dans leur groupe, tous les participants ont atteint, au terme des jours de trek, le sommet du Machu Picchu, après plusieurs efforts. « Certains ont pris plus de temps que d’autres, mais tout le monde a fait preuve de persévérance, de dépassement de soi, de courage et de détermination en ne lâchant pas. »
Un voyage formateur et caritatif
Au moment d’écrire ces lignes, il manque 1500$ en dons pour que Daniel et Josée atteignent 6000$, soit la somme minimale à amasser au profit de la Fondation de l’Hôpital du Suroît. Les intéressés peuvent les supporter financièrement dans cette aventure même s’ils en sont revenus.
« Ce qu’on retient de ce voyage, c’est que Josée a vaincu sa peur des hauteurs. Pour ma part, j’ai fait un peu d’introspection et c’est certain que maintenant, je suis en mesure de mieux relativiser les choses. Je parle pour nous deux, on repartirait demain matin là-bas dans les mêmes conditions. On le recommande aux intéressés et c’est certain que ce ne sera pas notre dernier voyage en trek », confie-t-il.
Le seul petit bémol vécu par le duo? « Voyager en groupe demande une bonne dose de compromis et d’humilité car on ne peut pas plaire à tout le monde tout le temps, pendant 10 jours. Mais si en plus la ‘’chimie’’ et la symbiose du groupe n’est pas au rendez-vous, c’est encore plus difficile. Conseil : prévoir une rencontre de groupe avant le départ et discuter sincèrement et franchement des raisons et de la façon dont vous voulez vivre ce genre d’expérience », conclut la paire.
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