Le déclin de la langue française
Congrès FTQ: des besoins en francisation aussi pour les travailleurs en région
Par La Presse Canadienne
Les besoins en francisation des travailleurs se font sentir maintenant même dans les régions du Québec et même dans les réseaux de la santé et de l'éducation.
C'est ce que plusieurs délégués au congrès de la FTQ, provenant de différents syndicats du privé et du public, sont venus dire au microphone, mardi, lors des discussions sur la francisation.
«En région, avec la pénurie de travailleurs, il y a des travailleurs, travailleuses du Costa Rica qui arrivent, des Philippines. L'enjeu de la langue est important», a soutenu par exemple un représentant du syndicat des Métallos.
Dans le milieu de l'éducation aussi, dans des postes au service de garde, à l'entretien ménager, les Centres de services scolaires ont embauché du personnel qui ne maîtrise pas toujours le français, mais qui est intéressé à l'apprendre, a rapporté un autre délégué du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Il faut donc offrir à ces travailleurs des cours de français, mais pendant les heures de travail, ont-ils proposé.
Une déléguée d'Unifor a soulevé un autre cas, celui des anglophones d'autres provinces qui viennent travailler au Québec et «qui n'ont aucun accès à des cours en français; ils en ont fait au secondaire et au primaire, comme nous on en a fait des cours d'anglais, mais après ça ils n'ont pas pratiqué et, quand ils arrivent au Québec, ils n'ont aucun accès à ces cours-là».
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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