Rencontre à venir entre Marie-Claude Nichols et le chef intérimaire du PLQ
Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste
Dès son intronisation hier, Marc Tanguay, le chef intérimaire du Parti libéral du Québec n'a pas caché que sa priorité était de discuter avec la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols. Après un premier contact téléphonique hier soir, le chef a confirmé qu'un tête-à-tête aurait lieu dimanche autour d'un café.
La députée de Vaudreuil restera-t-elle indépendante ? C'est l'une des toutes premières missions à laquelle, Marc Tanguay, a décidé de s'atteler. Moins de 24 heures après avoir été intronisé, le chef a confirmé ce vendredi matin avoir déjà pris contact avec Marie-Claude Nichols. Un rendez-vous en face à face a même été convenu pour dimanche prochain.
Il faut dire que pour le Parti libéral il est primordial de refermer une séquence qui a alimenté la division au sein du parti et qui a finalement entrainé le départ de Dominique Anglade. Mais ce départ suffira-t-il à ramener Marie-Claude Nichols au sein du caucus ? Rien n'est moins sûr.
Quel rôle pour Marie-Claude Nichols ?
C'est la question qui a dynamité le caucus et précipité l'exclusion de la députée de Vaudreuil... et le départ de Dominique Anglade.
Au nom de la tradition qui veut que le poste de second vice-président de l'Assemblée nationale revienne au député le plus expérimenté de l'opposition officielle, Marie-Claude Nichols considérait que ce poste lui revenait naturellement. À l'inverse, pour Dominique Anglade souhaitait utiliser ce poste pour envoyer un message de renouvellement du parti... et peut-être récompenser ces plus proches soutiens, dont, c'est un secret de polichinelle, la députée de Vaudreuil n'a jamais fait partie.
Preuve que tout est possible, Marc Tanguay a refusé de confirmer les nominations annoncées précédemment par Dominique Anglade. Le chef précisant même attendre d'avoir discuté avec Marie-Claude Nichols avant de faire ses annonces.
En quelques jours, Marie-Claude Nichols pourrait-elle passer de paria du parti libéral à vice-présidente de l'Assemblée nationale ? C'est aujourd'hui une hypothèse sur la table.
Des mots et des maux à soigner
Elle ne s'en est pas cachée, les mots notamment prononcés par Enrico Ciconne envers elle suite à son éviction, ont particulièrement blessé la députée. Sera-t-elle capable de mettre un mouchoir sur ces états d'âme ?
Du leurs côtés, d'autres membres du caucus nourrissent aussi une certaine rancune envers celle qui, par une attitude qu'ils jugent non collective, a précipité le départ de celle pour qui ils étaient entrés en politique.
De part et d'autre, le café de dimanche ne sera définitivement pas un café comme les autres.
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