Politique municipale
Retour sur la séance du conseil de L’Île-Perrot
Complexe aquatique, vote par correspondance, protection des espaces verts et poules urbaines. Plusieurs sujets ont été discutés lors de la dernière séance du conseil municipal de la Ville de L’Île-Perrot qui s’est tenue le 8 juin.
Bien qu’elle ait annoncé la mise en suspend de son projet de complexe aquatique extérieur, la Ville de L’Île-Perrot, compte déposer une demande d’aide financière dans le cadre du programme pour les bâtiments communautaires verts et inclusifs pour sont projet.
Rappelons que l’explosion des coûts dans la construction a poussé la Ville à mettre sur la glace le projet et que l’administration a rejeté toutes les soumissions reçues. Dans un communiqué publié le 4 juin, la Ville expliquait qu’une hausse de 230% du montant budgété avait guidé la décision.
« Nous savons que ce projet est important pour la population. Et nous étions au courant de l’augmentation des prix. Nous avions même révisé nos estimations; et prêts à assumer une certaine hausse. Mais ce coût exorbitant n’est pas acceptable pour L’Île-Perrot », expliquait alors le maire, Pierre Séguin.
Soulignons également que le gouvernement du Québec avait refusé l’octroi d’une subvention du programme PAFIRS de l’ordre de 1,9 million $ et que malgré ce refus, la Ville souhaitait tout de même aller de l’avant avec le projet.
Selon la résolution adoptée à l’unanimité le 8 juin, le conseil municipal a décidé de se tourner vers le gouvernement fédéral en faisant appel au programme pour les bâtiments communautaires verts et inclusifs.
Ce programme vise à favoriser la construction de bâtiments communautaires et à améliorer les bâtiments existants, en particulier dans les zones où la population a des besoins plus importants, tout en diminuant leurs émissions de carbone et en améliorant leur efficacité énergétique, leur résilience et leur rendement.
Vote par correspondance
Au cours de la séance, la Ville a également adopté une résolution permettant aux personnes de 70 ans et plus, inscrite sur la liste électorale, de voter par correspondance lors de l’élection générale du 7 novembre prochain.
Cette résolution a été proposée à la suite de l’entrée en vigueur de la Loi visant à faciliter le déroulement de l’élection générale municipale du 7 novembre 2021 dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, sanctionnée le 25 mars dernier à l’Assemblée nationale.
Cette loi vise ainsi à protéger la santé des électeurs, des candidats et du personnel électoral et prévoit l’octroi de pouvoirs au Directeur général des élections du Québec en vue de faciliter le déroulement de l’élection.
Les électeurs devront respecter les critères suivants :
• Avoir 70 ans et plus.
• Présenter des problèmes de santé ou être incapable de se déplacer pour des raisons de santé (incluant les proches aidants domiciliés à la même adresse).
• Être en isolement ordonné ou recommandé par les autorités de la Santé publique.
Protection des espaces verts
Questionné à savoir si la Ville comptait mettre en place des mesures pour protéger les espaces verts, restant sur son territoire, le maire, Pierre Séguin, a tenu à préciser que les forêts encore présentes sur sur le territoire n’appartiennent pas à la Ville, mais bien à des particuliers.
« Pour avoir parlé récemment avec les gens de la réserve Molson, il n’est pas question qu’il se passe quoi que ce soit. Alors du côté nord de la Ville, nous avons un boisé magnifique, mais on ne peut pas l’utiliser. Avec 5,2 km2, il ne reste plus beaucoup d’espace à L’Île-Perrot pour faire l’acquisition de terrain », a-t-il laissé savoir avant d’ajouter: « Mais peut-être qu’avec, Une île, une ville, nous pourrions nous organiser pour avoir le boisé métropolitain qui est du côté de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot ».
Poules urbaines
Finalement, une citoyenne a questionné le conseil municipal concernant la règlementation empêchant les citoyens d’avoir des poules urbaines sur son territoire. « Ça fait maintenant deux ou trois ans qu’on regarde au niveau du règlement des poules. Nous avons eu beaucoup de changements au niveau du service de l’urbanisme, mais on va regarder », a-t-il souligné, tout en mettant en lumière la mixité du terroir de la Ville où se marient résidences unifamiliales et multilogements.
Le maire a tout de même précisé que le service de l’urbanisme se penchera sur la question. « Il (le service de l’urbanisme) fera ses recommandations au conseil qui lui décidera, dans la prochaine année, si l’an prochain il y aura un règlement qui permettra d’avoir des poules ».

