Marilyne Picard
La députée de Soulanges siègera à la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs
La députée de Soulanges et adjointe parlementaire du ministre de la Santé, Mme Marilyne Picard siègera à la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs, et ce, jusqu’au dépôt du rapport.
Mme Picard travaillera, avec 15 autres parlementaires, à l’élaboration du rapport final en plus de soumettre des recommandations.
Rappelons que depuis le lancement des travaux en novembre 2019, la Commission spéciale a entendu une soixantaine d'intervenants et intervenantes lors de consultations particulières et d'auditions publiques.
La Commission spéciale s'est également déplacée à Montréal et à Val-d'Or afin de rencontrer des personnes et organismes qui agissent sur le terrain pour lutter contre l'exploitation sexuelle des mineurs. Ces consultations ont également permis de mettre en lumière les enjeux particuliers rencontrés par certaines communautés, qu'elles soient autochtones, ethnoculturelles ou issues de la diversité sexuelle. Une soixantaine de mémoires ont été déposés par divers experts et organismes.
« Je suis vraiment contente de siéger à cette Commission. C’est un sujet dont on parle peu, mais auquel il est primordial de s’attarder », a souligné Marilyne Picard en entrevue téléphonique avec Néomédia.
La Commission a choisi d'axer ses travaux sur l'exploitation sexuelle des personnes mineures à des fins commerciales. Plus précisément, les membres souhaitent déterminer les mesures qui pourraient renforcer l'efficacité de la lutte contre l'exploitation sexuelle, aider les victimes à s'en sortir et les soutenir dans leur passage à la vie adulte.
« En étudiant les documents, on se rend compte que beaucoup de jeunes garçons se font aussi recruter sur les réseaux sociaux. On remarque aussi qu’il n’existe pas de portrait type de victime. On pourrait penser que ça touche plus les milieux défavorisés, mais non. Il y a des jeunes de tous les milieux qui se font recrutés et malheureusement, les gens en parlent très peu. Il y a un tabou qui persiste et qu’il faut enrayer si on veut venir à bout de ce fléau », ajoute la députée.
« On espère déposer le rapport final avec les recommandations assez rapidement », conclut la Mme Picard.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.