22 juin prochain
L'aide financière doit accompagner l'annonce d'ouverture des camps de jour
Dans moins d'un mois, les camps de jour débuteront leurs activités aux quatre coins de la province. La députée de Vaudreuil et porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, Marie-Claude Nichols, salue cette initiative, mais est préoccupée de l’absence de moyens pour assurer la sécurité des jeunes et des moniteurs.
Mme Nichols presse le gouvernement de mettre en place une aide financière pour soutenir l’activité des camps de jour en toute sécurité. L'élue soutient qu’en raison des nouveaux ratios pour les groupes et des nouvelles mesures sanitaires qui seront imposées aux camps de jour en raison de la COVID-19, il est nécessaire de prévoir un soutien financier urgent aux municipalités et aux organisations qui offrent ces services essentiels aux jeunes et leurs familles pendant la période estivale.
Sans une telle aide financière, l’opposition officielle craint que les organisations ne puissent offrir des services accessibles et sécuritaires aux jeunes. L’accès à des camps de jour à des prix raisonnables est essentiel pour les familles du Québec, surtout en cette période de crise où plusieurs ménages sont confrontés à d’importantes pertes de revenu.
« Le gouvernement demande aux camps de jour d’offrir rapidement leurs services sans pour autant leur donner les moyens d’assurer la sécurité des jeunes et des employés. L’absence d’un plan d’aide sérieux, développé avec les intervenants des camps oblige ces derniers à faire face à une situation financière et humaine précaire. Je crains que ce soit les familles et les enfants qui en paient finalement le prix. Le gouvernement doit s’assurer de l’accessibilité des camps à tous les enfants du Québec », indique la députée de Vaudreuil et porte-parole libérale en matière de sécurité publique.
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