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Fédération du personnel de soutien scolaire

« Il est temps que le gouvernement reconnaisse l’importance du personnel de soutien scolaire... » - Éric Pronovost

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29 janvier 2020
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, était de passage dans la région de Vaudreuil-Soulanges, ce mardi 28 janvier afin de rencontrer les membres des différentes écoles sur le territoire de la Commission scolaire des Trois-Lacs et discuter de l’avancement des négociations des conventions collectives. Rappelons que celles-ci se terminent le 31 mars prochain.

C’est dans le cadre d’une tournée que l’a conduit aux quatre coins du Québec que l’autobus de la Fédération s’est arrêté dans Vaudreuil-Soulanges. Au total, une douzaine d’écoles ont été visitées par M. Pronovost lors de son passage dans la région.

« Imaginez une école sans secrétaire, sans service de garde, sans chauffeur d’autobus par exemple. La vie des parents et des étudiants serait complètement différente! De plus, on ne cesse de parler de pénurie d’enseignants, mais le personnel de soutien fait partie de la solution », a lancé d’entrée de jeu, président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, lors de son entrevue avec Néomédia. Soulignons que la Fédération représente près de 800 membres sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges.

« Il est temps que le gouvernement reconnaisse l’importance du personnel de soutien scolaire et cette reconnaissance passe inévitablement par un salaire approprié et des conditions de travail décentes. Je trouve déplorable le manque d’actions concrètes sur le terrain », ajoute M. Pronovost.

Des solutions gagnantes pour tous

Selon le président de la FPSS-CSQ, le système des commissions scolaires est efficace « Il n’a juste jamais été utilisé de la bonne façon », souligne-t-il. Pour la FPSS-CSQ et ses membres, les solutions sont simples: garantir une meilleure qualité d’emploi, diminuer la sous-traitance et reconnaitre la profession en proposant de meilleures conditions de travail et des salaires plus adéquats.

« La Fédération représente 81 quarts de travail. Pourquoi passer par la sous-traitance? Pourquoi ne pas utiliser le personnel déjà en place? Il est temps de penser en fonction des besoins humains et de la qualité des services offerts, plutôt que de toujours mettre l’argent à l’avant-plan », de dire le président de la Fédération. « Pourquoi ne pas faire appel au personnel de soutien pour la surveillance des dîners ou des récréations? Cela pourrait du même coup, alléger la tâche des enseignants. Le ministre joue avec les mots quand il parle de rareté de main-d’oeuvre. Nous ne vivons pas une rareté, mais bel et bien une pénurie. Les gens sont de moins en moins intéressés à travailler dans les commissions scolaires parce que les conditions et les salaires sont inadéquats », poursuit-il.

M. Pronovost souligne également que la FPSS-CSQ innove en proposant un montant en guise d’augmentation de salaire et non un pourcentage. « Nous sommes la première Fédération à faire une telle proposition. Malheureusement, en prenant connaissance des offres patronales, nous avons grandement l’impression que le gouvernement n’a même pas pris la peine de regarder nos demandes. »

Une mobilisation légère, mais…

Si pour l’instant il n’est pas question de grève chez le personnel de soutien, M. Pronovost n’exclut pas totalement l’idée. « Nous sommes au début des négociations. Pour le moment, nos membres se mobilisent en portant le chandail de la fédération tous les jeudis, mais ça ne veut pas dire que nous nous arrêterons là. Il est temps que le ministre Roberge nous écoute plutôt que de tout faire seul », conclut Éric Pronovost.

 

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3

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  • JP
    Julie Poirier
    temps Il y a 4 ans
    Tout a fait d'accord avec vos demandes et j'appuie votre démarche .
  • CD
    Carolyn Desmeules
    temps Il y a 4 ans
    Tout à fait vrai. L’attraction est de moins en moins intéressante. Les salaires ne sont pas adéquats à la tâche de travail et de la classe d’emploi.
  • DM
    Diane Michaud
    temps Il y a 4 ans
    Tout à fait d'accord éducatrice en service de garde, peh et je fais de la suppléance en classe et remplacement en conciergerie dans mes heures libres. Dû à l'horaire brisé.
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