La députée Anne Quach ne mâche pas ses mots face au gouvernement Trudeau et sa décision dans le dossier de la réforme démocratique.
"C'est une trahison" - Anne Quach
Par Christopher Chartier-Jacques, Journaliste
Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé cette semaine que le gouvernement n'irait pas de l'avant avec la réforme du mode de scrutin. Anne Quach est estomaquée.
"Ç'était l'une de ses principales promesses lors de la dernière campagne électorale. Tout ce que je peux dire c'est que beaucoup ont perçu cette décision comme une gifle, une trahison", commente la député de Salaberry-Suroît et représentante du Nouveau Parti démocratique, Anne Quach.
Soulignons que l'un des motifs donnés par le premier ministre sur l'abandon de la réforme du mode de scrutin vers une approche proportionnelle est un manque de consensus. Cette justification n'est pas suffisante pour la Néo-Démocrate. "90 % des membres du comité qui se penchait sur la réforme était pour l'inclusion du mode de scrutin proportionnel et 80 % de la population était d'accord. Que monsieur Trudeau voulait-il de plus?", s'interroge-t-elle.
Selon Anne Quach, la vraie raison est ailleurs et le gouvernement Trudeau ne le dira pas ouvertement. "Les Libéraux étaient pour la réforme lorsqu'ils siégeaient dans l'opposition. Maintenant que le vieux système les a avantagés, ils ne veulent plus le changer", conclut la députée de Salaberry-Suroît.
Au moment de mettre en ligne, le député libéral Peter Schiefke n'a pas retourné l'appel de Néomédia.
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