Pas d’affichage précoce pour Claude DeBellefeuille

Par Salle des nouvelles
La candidate du Bloc québécois dans Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, n’entend pas imiter certains de ses adversaires en tapissant les rues de la circonscription avec ses pancartes électorales à court terme.
« Il reste plus de 60 jours avant le vote, je ne vois pas l’intérêt de se lancer dans l’affichage aussi tôt. Nous avons dénoncé Stephen Harper en lui reprochant de déclencher une campagne électorale inutilement longue, nous n’allons pas en rajouter en installant des affiches qui resteront dans les rues de la circonscription plus de deux mois », a mentionné madame DeBellefeuille.
« Je veux donner un répit aux électeurs qui ont fort probablement d’autres priorités en ce moment. De plus, plusieurs régions de la circonscription accueillent de nombreux touristes au mois d’août. Je crois que nous avons mieux à leur offrir qu’un paysage rempli de pancartes électorales », a-t-elle ajouté.
Impressions de début de campagne
Si elle refuse de se lancer dans l’affichage, la candidate bloquiste sillonne néanmoins la circonscription pour aller à la rencontre des électeurs. « Les citoyens me parlent beaucoup du projet de pipeline Énergie-Est qui ferait passer 1,1 million de barils de pétrole sale des sables bitumineux sous nos pieds. Depuis le début de la campagne, le chef du NPD, Thomas Mulcair, parle d’un projet gagnant-gagnant, alors que dans les faits, c’est les profits en Alberta et les risques pour l’environnement au Québec ».
Claude DeBellefeuille estime qu’il est de plus en plus difficile de différencier les conservateurs de Stephen Harper et le NPD de Thomas Mulcair quant à leur position sur les sables bitumineux et les électeurs s’en rendent compte. « Puisque notre région serait la porte d’entrée de ce pipeline qui ne nous apporterait que des risques et pas de profit, je suis convaincue que les citoyens ne voudront pas être complices de ce projet sans aucun sens pour nous et qu’ils éliront quelqu’un qui défendra leurs positions plutôt que celle des pétrolières. Il n’y a que le Bloc québécois pour empêcher ce projet », a conclu madame DeBellefeuille.
Source : Bloc québécois dans Salaberry-Suroît
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