Candidat du Bloc québécois dans Vaudreuil-Soulanges
Vincent François ne veut pas du projet TransCanada, d’Enbridge 9B et celui de Chaleur Terminals
Ancien conseiller du ministre de l’Environnement sous la gouverne de Pauline Marois, le candidat bloquiste dans Vaudreuil-Soulange, Vincent François, débarque dans la région avec la ferme intention de lutter contre trois importants projets qui touchent directement les citoyens : le projet d’oléoduc de TransCanada, celui de Enbridge 9B et celui de Chaleur Terminals.
« Vaudreuil-Soulanges est la porte d’entrée du pétrole au Québec. Ce sont trois projets à risque pour la qualité de vie des citoyens de la région et du reste du Québec. Le Québec n’y gagnera rien économiquement », lance l’ingénieur en informatique de formation.
Lorsqu’il est question du projet de pipeline de TransCanada, le candidat rappelle que la Colombie-Britannique et les États-Unis n’en ont pas voulu. Ce projet de transport du pétrole a fait face à une forte opposition à ces endroits. Passer par le Québec représente le trajet le plus long et le plus fou estime-t-il, indiquant que le trajet passerait notamment par la rivière des Outaouais et qu'un bris causerait une énorme catastrophe écologique. On parle ici de 1,1 million de barils de pétrole par jour qui partirait de l'Alberta et de la Saskatchewan vers les des raffineries de l'Est du Canada.
Quant au projet de la société pétrolière Enbridge 9B, qui souhaite inverser le flux de sa canalisation afin d’approvisionner les raffineries de l’est du pays avec le pétrole de l’ouest, Vincent François est tout aussi outré. Il soutient que le premier gros défaut de cet oléoduc de la ligne 9B est d’exister et que le deuxième est que sa conception date de 1975. Il ajoute que ce sont quand même 300 000 barils de pétrole par jour qui circuleront. Encore là, le candidat juge que le Québec n’a rien à gagner économiquement et écologiquement dans ce projet.
Le projet de l’entreprise Chaleur Terminals n’est guère mieux est d’avis Vincent François. L’entreprise souhaite exporter du pétrole des sables bitumineux à partir d’un port situé au Nouveau-Brunswick. « Ce sont 220 nouveaux wagons de pétrole qui passeront par ici sur les rails. Ça représente trois fois plus de pétrole que lors de l’explosion à Lac-Mégantic », termine M. François qui compte également parler des dossiers sur la gestion de l’offre des produits agricoles et celui de Poste Canada dans les prochains jours.
Vincent François procédait cette semaine à une tournée médiatique dans la région afin de mettre la table pour ses enjeux électoraux.
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