De passage à Vaudreuil-Dorion mardi matin
Gilles Duceppe ne veut rien savoir d’un projet d’oléoduc en sol québécois
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, était de passage à Vaudreuil-Dorion en fin de matinée mardi. Il a été question du tracé de l’oléoduc d’Énergie Est de TransCanada. Le chef a été clair. Il n’est pas question que ce projet se tienne en sol québécois.
« C’est un risque excessivement important pour le Québec et l’environnement. Ça représente de gros coûts et le Québec n’en bénéficiera aucunement », lance d’entrée de jeu Gilles Duceppe, avec fermeté et le verbe qu’on lui connaît.
Le point de presse a été court au parc Esther-Blondin, mais suffisamment long pour que le chef bloquiste écorche au passage ses principaux adversaires, justement au sujet de l’oléoduc, lui qui était accompagné de Claude DeBellefeuille, candidate du Bloc québécois (BQ) dans Salaberry-Suroît et de Vincent François, candidat du BQ dans Vaudreuil-Soulanges.
« Harper, ce n’est pas compliqué, il dit oui à tout. Il appuie tous ces projets. Trudeau lui, on ne s’est pas trop ce qu’il en pense et Mulcair, il faudrait qu’il dise la vérité dans les deux langues », argue Duceppe.
Il fait ici allusion aux propos contradictoires du chef du parti néodémocrate, Thomas Mulcair et de son député dans Vaudreuil-Soulanges, Jamie Nicholls. Duceppe rappelle que le député Nicholls avait exprimé un « Non » catégorique pour le projet d’oléoduc lors d’une entrevue en français et que 24 heures plus tard, son chef y allait du contraire dans la langue anglaise. « Ils ont 76 jours pour nous dire la vérité en français et en anglais », ajoute-t-il, avant d’y aller d’un « Non! Non! Non! » pour le projet d’oléoduc au Québec.
*Projet oléoduc : TransCanada a déposé une demande officielle de permis pour bâtir l’Oléoduc Énergie Est, un projet de pipeline d’une longueur de 4 600 kilomètres qui transportera environ 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l’Alberta et de la Saskatchewan vers les raffineries et terminaux portuaires de l’est du Canada. Les terminaux du Québec et du Nouveau-Brunswick comprendront des installations destinées au chargement des navires-citernes. (Source : TransCanada)
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