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Le Québec devrait-il abolir le changement d’heure ?
À ce moment-ci de l’automne et ce chaque année depuis 1918, nous reculons l’heure. L’objectif ? Profiter le plus possible de la lumière du soleil qui se fait de plus en plus rare lorsque l’hiver approche.
Pourtant, on laisse tomber cette tradition partout autour du globe. Pourquoi ? Plusieurs experts en la matière estiment que les avantages ne surpassent plus les inconvénients générés par le fait de reculer l’horloge d’une heure.
Chez les personnes plus vulnérables, ce changement peut entraîner des effets plus marqués, notamment des troubles de l’attention et de l’appétit, une diminution des capacités de travail et une hausse des cas de dépression. D’autres trouvent aussi que leur cycle de sommeil s’en trouve trop affecté.
Même nos voisins du Yukon et de la Saskatchewan ne procèdent plus au changement d’heure. Dans le reste de l’ouest canadien, en Colombie-Britannique pour être plus précis, une loi adoptée en 2019 prévoit de garder l’heure d’été en permanence, mais son application attend l’accord de trois États américains de la côte ouest.
En Ontario, l’abandon du changement d’heure est prévu depuis 2020, à condition que le Québec et l’État de New York fassent de même. Ici justement, des consultations menées à l’automne 2024 révèlent que 91 % des répondants souhaitent abolir le changement d’heure.
Êtes-vous de ceux qui voudraient se débarrasser de cette pratique ?
Les choix de réponses qui s’offrent à nos lecteurs cette semaine sont les suivants :
Oui, je ne vois pas l'intérêt de continuer à changer l’heure ;
Oui, je ressens de plus en plus les effets néfastes du changement ;
Je ne sais pas, je n’ai pas vraiment d’opinion ;
Non, je tiens à préserver la lumière du soleil disponible autant que possible ;
Non, pourquoi changer ce qu’on fait depuis déjà bien longtemps.
Il est possible de répondre à notre sondage hebdomadaire en suivant ce lien.
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