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Lettre ouverte

Des bouchons de circulation causent des dizaines d’heures d’école manquées

durée 16h15
17 avril 2024
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Dans une lettre adressée au ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, des parents de Pointe-des-Cascades demandent au ministre de venir faire état, sur le terrain, des conséquences de la congestion routière sur les heures passées en classe par des centaines d'étudiants de la région.

Voici l'intégralité de la lettre

Monsieur,

Depuis décembre dernier, vous savez sûrement que le pont de l’Ile-aux-Tourtes est désormais à une seule voie en direction est (vers Montréal) et que cela pose de sérieux problèmes à l’heure de pointe du matin, plus particulièrement dans le secteur de L’Île-Perrot et en amont, sur le boulevard Harwood à Dorion. En fait, ce sont toutes les rues qui alimentent le boulevard
Harwood qui se retrouvent prises dans la congestion.

Or, c’est dans cette zone exactement que l’école primaire du Papillon-Bleu se situe. Ses deux
pavillons, l’un pour les plus jeunes (maternelle 4 ans, maternelle 5 ans, 1ère année) et l'autre pour les plus vieux (2e à 6e année), sont enclavés à l’intérieur des axes routiers qui subissent justement ces embouteillages répétés.

Plusieurs autobus et berlines scolaires de cette école doivent aller porter les premiers enfants à un des pavillons, et les autres enfants à l’autre pavillon. Il est important de mentionner que cette école accueille également de nombreuses classes spécialisées avec des élèves EHDAA qui viennent d’un peu partout sur le territoire.

Le résultat: les autobus arrivent presque systématiquement en retard à l’école. Les enfants manquent donc différentes disciplines scolaires, autant le français, l’anglais, les mathématiques que la musique ou l’éducation physique. Sur une note un peu plus personnelle, notre fille Noémie s’est plainte à plusieurs reprises qu’elle manque des périodes de classe qu’elle adore (la musique, par exemple, qui n’a lieu qu’une seule heure par semaine). Sa motivation à fréquenter l’école en est ainsi affectée et nous le déplorons.

Voici également des informations concrètes sur la situation. Selon nos sources, les retards sont de l’ordre de 15 à 60 minutes, selon les jours. Par exemple, aujourd’hui même, nos enfants sont embarqués dans l’autobus à 7h09 et le parcours s’est terminé au deuxième pavillon à 9h, donc presque deux heures pour un trajet qui prend normalement 30 minutes si l’on compte les arrêts et les escales aux deux pavillons.

Cette situation dure depuis décembre, donc on pourrait croire que les enfants ont manqué plusieurs dizaines d’heures de classe à cause de cela. Les employés, les chauffeurs d’autobus et les enseignants subissent également les conséquences de cette situation au quotidien, alourdissant leur tâche, nous en sommes convaincus.

Nous avons fait des démarches auprès du transport scolaire de notre centre de service (Centre de services scolaire des Trois-Lacs). Les responsables ont réussi à devancer l’heure de départ du trajet de l’autobus de 15 minutes, mais cette solution n’a pas eu les effets escomptés. Les retards perdurent.

Cette situation est sûrement similaire dans plusieurs autres écoles de la région touchée et il nous apparaît clair que les services éducatifs aux élèves ne sont pas rendus dans leur totalité et selon ce qui est prévu par l’esprit de l’article 14 de la Loi sur l’instruction publique.

Notre objectif en vous adressant cette lettre est que vous puissiez prendre acte de la situation
réelle sur le terrain. Plus précisément, nous vous demandons d’intervenir auprès des personnes et des ministères concernés, notamment le ministère des Transports, afin que des solutions soient mises en place pour remédier de façon pérenne à cette situation.
 

Audrey Poitras
Jérémie Thériault-Langelier
Parents de Noémie (7 ans) et Daphné (5 ans)

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