Rappel de la loi par les corps de police
Sensibiliser ne veut pas dire partager : attention aux images illégales
Les services de police rappellent qu’il est illégal de partager des images ou vidéos de pornographie juvénile, même avec de bonnes intentions. Toute diffusion de ce type de contenu constitue une infraction criminelle et peut entraîner des poursuites. En cas de publication de ce genre, il est essentiel de ne pas partager et de prévenir immédiatement les autorités.
Dans la dernière année, ils ont traité plusieurs dossiers d’enquêtes concernant le partage d’images et de vidéos de pornographie juvénile effectué par des citoyens qui désirent sensibiliser leurs proches aux dangers qui guettent leurs enfants. Bien que leurs intentions soient bonnes, les gens qui partagent ces publications commettent une infraction criminelle et s’exposent à des poursuites judiciaires selon la loi.
Le traitement des dossiers de pornographie juvénile est une priorité pour les corps de police. Tous les cas rapportés sont enquêtés par des enquêteurs spécialisés afin que les contrevenants soient traduits en justice.
Le terme « pornographie juvénile » s’entend de toute photo ou vidéo à caractère sexuel d’une personne de moins de 18 ans présentée nue ou partiellement nue ou se livrant à un acte sexuel. Il est illégal de regarder, de prendre, de conserver, d’envoyer, de partager ou de publier de telles photos ou vidéos. Il faut savoir que le fait de partager des images de pornographie juvénile contribue à revictimiser les enfants qui apparaissent sur les images.
Quoi faire en présence d’une publication de pornographie juvénile?
- Ne pas la partager.
- Informer immédiatement les autorités policières en communiquant avec le 911 ou en se rendant à son poste de quartier.
- Ne pas l’effacer avant d’avoir reçu des consignes d’un policier.

