En juin 2025 à Coteau-du-Lac
Six mois d'internement supplémentaires pour la mère accusée d'abandon d'enfant
La mère de la fillette de trois ans qui a été abandonnée en bordure de l’autoroute 417, en Ontario, en juin dernier ne pourra réintégrer la société au cours des prochains mois. Plus tôt cette semaine, la Commission d’examen des troubles mentaux a contraint la femme, reconnue non-criminellement responsable pour cause de troubles mentaux, à rester internée pour une période supplémentaire de six mois.
La nouvelle a été rapportée par la page Facebook Disparition et affaires criminelles québécoises. Rappelons qu’on ne peut nommer la dame afin de protéger l’identité de la fillette impliquée dans le dossier.
Au cours des prochaines semaines, l’accusée sera transférée vers l’Institut Douglas, un milieu plus adapté à son profil clinique selon ce qu'estiment ses médecins traitants. L’objectif étant, dans le futur, de lui permettre de s’intégrer à un appartement supervisé ou même d’aller vivre chez un proche. Avant de franchir cette étape, elle devra toutefois faire la démonstration de sa stabilité mentale.
Dans six mois, elle sera de retour devant la Commission d’examen des troubles mentaux pour la suite de son dossier.
En Cour, il a été partagé que la mère, qui souffrait de détresse psychologique aiguë au moment des faits. Plus précisément, elle était atteinte d’un épisode de manie mixte avec symptômes psychotiques qui altéraient gravement son jugement.
Bien que les autorités jugent que l’état psychiatrique de la femme s’est stabilisé depuis sa prise en charge, ils estiment qu’elle n’est toujours pas apte à retourner vivre en société.
À l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, où elle est internée, la mère de famille respecte son traitement et a cessé toute consommation de drogue. Depuis son arrivée sur place, elle a pu bénéficier de sorties supervisées et même de sorties seules.
Les rapports des psychiatres déposés en Cour estiment qu’elle ne représente plus un danger pour son enfant. Pour le moment, cette dernière n’est pas autorisée à reprendre contact avec la fillette qu’elle n’a pas revue depuis les évènements.
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