Il avait causé une violente collision à Saint-Zotique en 2020
Deux ans de prison pour un voleur de voiture
Près de trois ans après un violent face-à-face survenu en juillet 2020 sur la 69e avenue à Saint-Zotique, à proximité de l'autoroute 20, le conducteur fautif Liban Omar Birir vient d'obtenir sa sentence au Palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
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C'est ce mercredi 7 juin que l'accusé revenait devant le juge Bertrand St-Arnaud pour connaître son sort. Rappelons que ce dernier faisait face à de nombreux chefs d'accusation dont ceux de conduite avec les capacités affaiblies et de possession de biens criminels.
C'est en janvier dernier que M. Birir devait se présenter devant la Cour du Québec pour mettre un point final au dossier. Toutefois, il était absent, ce qui a forcé le magistrat à déposer un mandat d'arrêt contre lui. Le document ordonnait son arrestation immédiate par les forces de l'ordre du Canada.
Dans le premier dossier, l'accusé a vu le premier chef d'accusation qui pesait contre lui être l'objet d'un arrêt conditionnel des procédures. Pour le second chef d'accusation, il a été reconnu coupable par le tribunal avant d'écoper d'une peine concurrente de deux ans d'emprisonnement ferme, assortie d'une interdiction de conduire pendant quatre ans après sa sortie.
Dans le second dossier, l'accusé faisait face à neuf chefs d'accusation au total qui se sont réglés comme suit:
- Chefs 1, 2, 3 et 4: Amendés;
- Chefs 5,7,8,et 9: Arrêts conditionnels;
Sur le chef d'accusation 6, il a été reconnu coupable et condamné à une peine concurrente de deux ans d'emprisonnement ferme, assortie d'une interdiction de conduire pendant quatre ans après sa sortie.
Pour les non-initiés au système judiciaire du Québec, des peines d'emprisonnement concurrentes sont purgées en même temps et elles ne s'accumulent pas.
L'accusé était représenté par Me. Benoît Cliche.
Encore des soins reçus trois ans plus tard
Rappelons que la victime de cette collision est le directeur adjoint du Service des incendies de Rivière-Beaudette et paramédic pour la CÉTAM, Daniel Laflèche.
L'accident est survenu à la suite de la prise en chasse de M. Birir qui prenait place dans un véhicule volé. C'est dans ces circonstances qu'il a violemment percuté la voiture de M.Laflèche à très haute vitesse.
Les policiers, qui avaient pris une importante distance avec le véhicule fuyard lorsque le face-à-face s'est produit, sont rapidement arrivés sur la scène à la suite de l'impact.
Les pompiers de Saint-Zotique et de Rivière-Beaudette étaient intervenus sur la scène pour porter assistance à M. Laflèche qui est demeuré conscient alors qu'il était prisonnier de son véhicule transformé en un amas de ferraille.
Près de trois ans après les faits, M. Laflèche doit encore recevoir des traitements en lien sa remise sur pied. « À la suite de la collision, j'ai dû passer au travers d'une réhabilitation de 15 mois pour pouvoir revenir au travail. Encore aujourd'hui, je dois subir des traitements dont la majorité des coûts ne sont pas couverts par mes assurances. Je dépense environ 200$ par mois de mes poches pour recevoir des traitements. Au début, j'étais indemnisé par la Société de l'assurance automobile du Québec et les prestations reçues n'englobaient pas tous les frais. Les prestations ont pris fin et je suis en attente d'indemnisation de l'IVAC (Indemnisation des victimes d'actes criminels). En attendant, mon assurance collective absorbe une partie des dépenses», relate-t-il.
Comment réagit-il à la sentence imposée à l'accusé? « Je veux juste passer à la prochaine étape de ma vie», conclut-il.
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