Il nie et démissionne
Le propriétaire du Complexe Future de Vaudreuil-Dorion dans l'eau chaude
Une enquête menée par Radio-Canada révèle que l’homme d’affaires et propriétaire du Complexe Future à Vaudreuil-Dorion, Robert G.Miller, aurait, pendant dix ans, orchestré un stratagème lui permettant de payer pour avoir des relations sexuelles avec de jeunes mineures. Les faits reprochés au milliardaire se seraient produits entre 1994 et 2006.
Dans le reportage de l’émission, Enquête, des présumées victimes de l’homme d’affaires et PDG de Future Electronics, se sont confiées sous le couvert de l’anonymat aux journalistes. Les témoignages recueillis laissent entendre que Miller aurait eu des relations sexuelles avec des jeunes adolescentes de 14 ans.
Modus operandi
Selon ce qu’a découvert Radio-Canada, le stratagème utilisé par Miller était sensiblement toujours le même. Les jeunes filles étaient invitées à boire un verre avec lui, avant de devoir prendre un bain avec le suspect. S’en suivaient des relations sexuelles bien souvent non protégées. Après quoi les victimes se voyaient recevoir une enveloppe contenant entre 1500$ et 4000$.
Les agressions avaient lieu dans des hôtels renommés de Montréal. Considérant que les présumées victimes ont témoigné à visage couvert, il est impossible pour le moment de confirmer, si certaines d’entre elles sont de la région.
Il nie et démissionne
Aujourd’hui âgé de 79 ans, Robert G. Miller serait, selon son avocat, à un stade avancé de la maladie de Parkinson. Il soutient toutefois que les allégations déposées contre son client sont totalement fausses.
Au lendemain de la diffusion du reportage, Future Electronics a publié un communiqué mentionnant que Robert G. Miller, quittait ses fonctions au sein de l’entreprise pour des raisons de santé, mais aussi pour se concentrer sur les accusations qui pèsent contre lui.
« M. Miller nie avec fermeté et véhémence les allégations malicieuses faites contre lui et confirme qu’elles sont fausses et complètement non-fondées et qu’elles ont été soulevées à la suite d’un divorce acrimonieux. Elles sont maintenant répétées pour un gain financier », pouvons-nous lire dans le communiqué.
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